Jeux d’Ergothérapie-Physiothérapie : Une 1re coupe pour Laval !

C’est une première pour les Jeux d’Ergothérapie-Physiothérapie, ou OTPT (occupationnal therapy – physical therapy) : la délégation de l’Université Laval a remporté la coupe de ces jeux interuniversitaires, qui se sont déroulés du 16 au 18 janvier dernier, à McGill.

C’est une cohorte de 192 délégués de l’Université Laval qui s’est déplacée à Montréal il y a une dizaine de jours pour concourir aux OTPT 2015. L’importance de la délégation s’explique par la grosseur des programmes de physio et d’ergo de l’UL. « Les organisateurs regardent la proportion du nombre dans les programmes et, selon les contingents par universités, ils allouent un certain nombre d’équipes à l’université », explique Rebecca Laliberté, étudiante au baccalauréat en physiothérapie et responsable de la délégation. Pour l’Université Laval, ce sont donc 24 équipes de 8 personnes qui ont contribué au sacre. « Ce sont 24 équipes qui gagnent la coupe, c’est Laval », précise Rebecca.

Selon elle, la victoire de l’UL aux OTPT était presque inespérée : « On ne s’attendait pas du tout à notre victoire ! C’est la première fois que l’UL gagne la coupe des Jeux d’Ergo-Physio. On ne s’attendait pas du tout à ça. On était vraiment content. »

Des épreuves en tous genres

Les Jeux d’Ergothérapie et de Physiothérapie se divisent en deux groupes d’épreuves : celles qui se préparent d’avance et celles réalisées lors de la tenue même des Jeux. Les défis pré-OTPT se déclinent autour d’un thème qui, cette année, se trouvait être Harry Potter. « On devait préparer un court-métrage, ça, c’est un défi. Il fallait aussi faire une bannière avec notre maison. Après ça, il fallait inventer une “potion magique”, en fait un cocktail, qui allait être servi le samedi soir au banquet. Il y avait également un flashmob, une danse à préparer pour l’ouverture le vendredi soir. Chaque université avait sa danse », énumère la responsable de la délégation UL. Toutes ces épreuves se préparent depuis le mois de septembre, date de recrutement des délégués.

Lors de la tenue des Jeux, les équipes s’affrontent réellement cette fois-ci dans d’autres épreuves, mais qui ne sont pas spécifiques aux domaines de l’ergothérapie ou de la physiothérapie. « Rendu là-bas, il y a d’autres défis. Le samedi, ce sont des jeux sportifs seulement, mais il n’y a pas d’épreuves reliées à la physio et à l’ergo. À travers nos défis, ça ressort quand même un peu », affirme Rebecca.

Se créer un réseau

« Il y a aussi beaucoup d’activités sociales. Et c’est aussi beaucoup de créer des liens avec des gens des autres universités pour avoir un réseau dans notre domaine. Ça fait un bon esprit d’équipe dans notre domaine », poursuit-elle. Ces Jeux sont également l’occasion pour les étudiants de rencontrer des professionnels : « Il y a aussi des représentants de cliniques qui sont commanditaires et qui sont présents. Donc c’est également une occasion pour réseauter. Eux autres aussi quand ils étaient à l’université participaient aux Jeux. Ils sont contents de revenir. »

Auteur / autrice

  • Margaud Castadère-Ayçoberry

    Derrière ce nom imprononçable aux accents d’outre-Atlantique, cette bordelaise rêve d’ici et d’ailleurs. Récemment graduée en journalisme international, elle poursuit une maîtrise en relations internationales. Journaliste active et enjouée, elle est constamment en quête de nouveaux sujets. Friande d’actualités, elle est aussi à l’aise dans une salle de rédaction, dans un studio de radio, ou à une terrasse de café. Malgré sa petite taille, elle sait se faire entendre et avec elle… le monde bouge !

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