Simulation boursière, pitchs de toutes sortes, débats oratoires… Plus de 1100 universitaires francophones et anglophones en provenance de 13 campus de l’Est du Canada s’arrêtaient à l’Université Laval du 8 au 10 janvier le temps des Jeux du commerce 2016.
Au terme de la compétition, la délégation lavalloise est écartée des trois premières positions. C’est la John Molson School of Business de l’Université Concordia qui a été sacrée championne après deux jours de compétition dans trois volets : sports, académique et social.
L’équipe FSA ULaval a bien fait dans plusieurs épreuves, surtout dans le volet académique. L’équipe de comptabilité est montée sur la troisième marche du podium, alors que celles de finance et de gestion de la demande et des stocks ont remporté les grands honneurs. Marketing s’est classée 2e, tout comme Joëlle Dallaire qui participait à l’épreuve de la relève.
« On a voulu faire preuve d’innovation dans le volet académique », se réjouit Charles Pineault, président du comité organisateur de cette 28e édition. Cette épreuve pour la relève était nouvelle cette année, explique-t-il. Les étudiants qui avaient complété entre 1 et 45 crédits pouvaient s’y inscrire. Une façon de rejoindre ceux avec moins d’expérience, selon lui, mais qui désirent tout de même s’investir. C’est qu’en temps normal, un bagage minimal d’environ 1 an et demi ou de deux ans est requis pour faire partie de l’équipe, explique Maxime Perreault, président de la délégation FSA ULaval 2016.
Autre nouveauté : l’épreuve auparavant connue sous le nom « d’entrepreneuriat » est devenue « initiative entrepreneuriale » pour permettre aux participants de créer de la valeur à une idée et de la présenter à un groupe d’investisseurs potentiels. « Comme dans les Dragons, mais sans réel investissement », ajoute le président du comité organisateur.
Une expérience complète
Au-delà des soirées arrosées qui marquent l’expérience des Jeux, les épreuves académiques constituent de réelles opportunités d’apprentissage, comme le pense Maxime Perreault. Les délégués suivent deux cours à la Faculté des sciences de l’administration lors de la session précédant la compétition afin des préparer à leur épreuve. En prime, les étudiants obtiennent des crédits pour ces classes, souligne Maxime.
L’avantage, c’est que les épreuves permettent de mettre en pratique « ce qu’on voit dans les cours, pense le président de l’équipe lavalloise. En plus, ça donne un avant-goût du marché du travail », alors que le travail d’équipe est primordial et que l’opportunité est belle d’approfondir un champ d’intérêt. Si la préparation est de longue haleine, la compétition elle-même permet de repousser le niveau de stress, estime-t-il.
Des Jeux à moindre coûts
« Les éditions doivent être de plus en plus hot », commente Charles Pineault, en charge de la tenue de la 28e, ce qui signifie que chaque université hôte doit faire plus que celle qui l’avait précédée. Dans les dernières années, l’organisation des Jeux du commerce a connu une « escalade » des coûts d’organisation, ajoute-t-il. Devant des choix financiers difficiles, la comité organisateur s’est résolu à réduire son budget sans négliger la qualité de la compétition.
Comment ont-ils réussi? « On a voulu faire un effet wow sur la ville de Québec », admet Charles. C’est ce qui a mené à une parade hors de l’ordinaire, alors que tous les délégués ont revêtus des habits de bonhomme de neige vendredi soir et ont défilé dans les rues du Vieux-Québec. Objectif : battre un record Guinness du plus grand nombre de personnes déguisées en bonhomme de neige en un seul endroit.