La sixième édition de la Journée scientifique de l’École de psychologie se tiendra le 22 février dans les pavillons Charles-De-Koninck et Alphonse-Desjardins. Plusieurs détails de l’organisation ont été reconsidérés dans le but d’augmenter la participation.
Les organisatrices, Katherine Labonté et Marie-Pier B. Tremblay, sont toutes deux étudiantes au Doctorat en psychologie. Elles se disent assez confiantes du succès que pourra avoir l’événement, rassemblant tous les cycles en psychologie.
« La formule est la même que l’année passée, mais on s’est organisés pour que la participation des étudiants augmente, surtout ceux du Baccalauréat en psychologie », indique Marie-Pier B. Tremblay. En étant à sa deuxième participation dans l’organisation de l’événement, elle admet qu’attirer les étudiants du baccalauréat a toujours été un défi considérable dans les éditions précédentes.
Selon les deux organisatrices, ce serait toutefois de l’histoire ancienne. « Nous avons fait beaucoup plus de publicité et nous avons senti plus d’appui venant des professeurs du département », affirme Katherine Labonté. L’organisation a d’ailleurs eu l’autorisation pour une levée des cours de l’École de psychologie. Les étudiants du premier cycle pourront aussi recevoir des points bonis dans les cours obligatoires pour avoir participé à la journée. « Nous mettons toutes les chances de notre côté », clame Marie-Pier B. Tremblay.
Traditionnellement, ce n’était que des étudiants au doctorat qui formaient le comité organisateur. On compte maintenant trois étudiants au baccalauréat et quatre au doctorat. Une manière de connaître davantage les intérêts des étudiants du premier cycle.
Déroulement de la 6e édition
Dès 9 h, les participants auront la chance de découvrir les différents laboratoires de recherche en psychologie par l’entremise de 36 présentations orales qui seront présentées dans deux locaux du pavillon Alphonse-Desjardins. « C’est l’occasion pour les étudiants des cycles supérieurs de présenter leurs travaux de recherche à la communauté de psychologie dans une ambiance de collégialité », explique Marie-Pier B. Tremblay. Ces présentations consistent en de brèves communications orales de 10 à 15 minutes.
C’est à compter de 15 h 30 que la conférencière invitée, Joanne-Lucine Rouleau, professeure en psychologie à l’Université de Montréal, présentera Agressions sexuelles : état actuel des connaissances, à l’atrium du pavillon Charles-De Koninck.
Suivra ensuite un 5 à 7 au cours duquel plusieurs kiosques d’organisations œuvrant dans le domaine de la psychologie pourront être visités. Une occasion pour les étudiants de découvrir de nouvelles voies d’implication et d’emplois. Les étudiants au baccalauréat auront aussi la chance de discuter avec des étudiants du doctorat et des professeurs. C’est au cours du cocktail que les 18 présentations de recherches par affiche seront exposées.
Des prix d’excellence seront également remis pour récompenser à la fois les présentations orales et les présentations par affiche. Le jury sera composé d’étudiants au doctorat et de professeurs du département. Le public aura la chance de remettre des prix coups de cœur et de recevoir des prix de participation.
Travailler dans un laboratoire
La Journée scientifique demeure l’occasion pour les étudiants en psychologie d’approcher les laboratoires dans le but de devenir auxiliaire de recherche. L’ensemble d’entre eux seront au cocktail pour présenter leur sujet de recherche. Les jeunes de premier cycle pourront alors échanger avec des doctorants.
« Étant donné qu’il y a présentement beaucoup de recherches en psychologie, il y a beaucoup de postes offerts dans les laboratoires, explique Katherine Labonté. C’est un travail très en demande, car l’expérience en recherche est importante pour poursuivre aux cycles supérieurs. »
Les deux organisatrices s’entendent pour dire qu’être auxiliaire de recherche est une expérience très formatrice. « On ne peut pas demander mieux comme emploi étudiant. Les professeurs viennent rapidement à confier des responsabilités et sont flexibles concernant les horaires », commente Marie-Pier B. Tremblay à ce sujet.
Les tâches d’auxiliaire de recherche varient selon le sujet de recherche du laboratoire. Cela peut impliquer la recension de la littérature sur un sujet donné, la passation de participants pour une étude ou encore l’analyse de cas.