Photo : Elia Barbotin

Le NON l’emporte au référendum de l’UEQ

La CADEUL a annoncé aujourd’hui, en fin d’avant-midi, que l’option du NON l’a emporté au référendum d’affiliation à l’Union étudiante du Quebec (UEQ).

Le taux de participation se situe à 25,5 % : 7863 membres sur une possibilité de 30 844 ont donc exercé leur pouvoir de vote dans la communauté universitaire. Le quorum minimal de 10 % est largement atteint, indique la direction référendaire.

Ces chiffres représentent une hausse flagrante par rapport au dernier référendum de 2015, où on avait atteint à peine 15 % de participation.

Réuni en conseil spécial ce matin, le conseil d’administration de la CADEUL a entériné le résultat. Le NON l’emporte par un score de 3927 voix (55 %), face à un camp du OUI qui recense 3243 votes pour sa part (45 %). Notons également que 693 étudiants-membres ont choisi de signifier leur abstention aux bureaux de scrutin.

« Sur ce qui est du taux de participation, on est ultra-satisfaits, affirme d’emblée le président de l’association, Samuel Rouette-Fiset, en entretien avec Impact Campus. Ça demontre qu’il n’y en a pas de problèmes de participation à l’Université Laval, et qu’on est capables encore d’intéresser les gens aux enjeux étudiants. La démocratie à la CADEUL est vivante, c’est le moins qu’on puisse dire. »

Des bilans à faire

« Ce qu’on comprend, c’est que nos membres nous donnent le mandat de continuer à faire de la représentation nationale par nous-mêmes, et c’est ce qu’on va faire », ajoute le président.

Il souligne que les objectifs demeureront les mêmes avec le plan directeur de la CADEUL pour l’instant, mais que son équipe devra mettre les bouchées doubles pour arriver à porter une représentation nationale efficace. Quelques changements pourraient donc être à prévoir à l’interne.

« Ça ne change pas les objectifs fixés en début d’année, mais il faudra revoir la manière de les réaliser, lance l’étudiant. C’est-ce qu’on va faire dès ce mois-ci. On va continuer de travailler en sens-là pour porter la voix des étudiants, et on va réviser les plans d’actions. »

Jeudi dernier dans Impact Campus, le président de la CADEUL se confiait sur les problèmes de relations et de manque de respect lors de contextes référendaires. Il croit qu’un certain post-mortem est à faire sur ce sujet.

« C’est sûr qu’on va devoir faire un bilan de cette campagne référendaire-là, conclut-il. C’est notre rôle en tant qu’étudiants universitaires de réfléchir à la manière dont on veut construire la société en général. L’Université, c’est un miroir de cette société, c’est un incubateur, c’est ce qui en découle. Je pense qu’on a de sérieuses questions à se poser. »

Plus de détails à venir.

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