Les candidats se font rares

Élections à la CADEUL

Les élections du nouvel exécutif de la Confédération des associations d’étudiants de l’Université Laval (CADEUL) se tiendront vendredi le 23 mars. À quelques jours du scrutin, seuls six étudiants ont manifesté un intérêt pour occuper l’un ou l’autre des postes clés.

David Rémillard

Même la présidence ne semble pas soulever les passions. Seul Martin Bonneau, actuel vice-président à la recherche et l’enseignement de la CADEUL, a déposé sa candidature au Collège électoral, lequel est composé de représentants de toutes les associations étudiantes de premier cycle membres de la CADEUL, et du conseil administratif de la confédération.

Seule la vice-présidence aux finances a plus d’un candidat. Une lutte à deux se dessine entre Geoffroy Boucher, étudiant en sciences biomédicales, et Thierry Lord-Turgeon, étudiant en sciences sociales. Quant au poste aux communications, personne n’a présenté de candidature pour le moment.

Processus sécuritaire

Même s’il n’y a qu’un candidat pour un poste, il n’est pas certain qu’il sera élu. Le Collège électoral a le droit de refuser l’embauche d’un candidat s’il ne remplit pas les exigences ou ne semble pas compétent pour le poste convoité. Si le candidat est refusé, un autre processus électoral sera mis en branle dans les meilleurs délais. « C’est déjà arrivé par le passé » admet Sébastien Harvey.

Dans le cas de Martin Bonneau, présentement exécutant à la CADEUL, mais appliquant à la présidence, le processus fait en sorte qu’il n’a aucun avantage sur les autres candidats.  « Martin se présente à la même hauteur que les autres. Le fait qu’il soit de l’exécutif ne fera pas nécessairement de différence », estime Sébastien Harvey. Selon lui, M. Bonneau ne se présente pas en tant qu’exécutant assurant la continuité de l’exécutif actuel, mais en tant qu’individu ayant sa propre philosophie et ses propres idées.

 

Une fois les membres élus, l’actuel comité exécutif aura un mois pour former et effectuer la transition des dossiers à leurs successeurs. Dans le meilleur des mondes, les exécutants doivent être autonome avant le mois de mai.

Un travail à temps plein

Par ailleurs, Sébastien Harvey ne voit pas de problème à ce qu’il y ait peu de candidats. Il croit même que c’est normal. « C’est très demandant d’être exécutant à la CADEUL ». Actuellement à temps plein dans le dossier de la hausse des frais de scolarité en plus d’assurer la mission quotidienne de la confédération, le comité exécutif est majoritairement composé d’étudiants à temps partiel. « Tu ne peux étudier à temps plein », croit M. Harvey, ajoutant que les rares exécutants qui étudient à temps plein risquent d’hypothéquer leurs études ou leur travail au sein de la CADEUL pour arriver à tout faire.

Crédit photo : Claudy Rivard

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