Les compressions de 5% dans le réseau universitaire pour les deux prochaines années auront des conséquences graves sur les services à la communauté universitaire, affirme l’Université Laval.

L’UL couperait dans les services

Les compressions de 5% dans le réseau universitaire pour les deux prochaines années auront des conséquences graves sur les services à la communauté universitaire, affirme l’Université Laval.

David Rémillard

En entrevue avec Le Soleil vendredi dernier, le vice-recteur, Éric Bauce, a laissé entendre que si le gouvernement ne revenait pas sur sa décision de couper 124 millions $ par année dans les universités en 2012-2013 et 2013-2014, soit 36 millions $ sur deux ans pour l’Université Laval, certains services seraient amputés.

Les heures de disponibilité du PEPS et même celles des bibliothèques pourraient être coupées.

L’Université Laval attend toujours des mesures concrètes du ministère de l’Enseignement supérieur pour éviter de couper dans le budget déjà voté pour l’année financière en cours.

Le gouvernement Marois a déjà accordé le droit aux universités de transférer 50% des coupes en déficit, ce qui n’est normalement pas permis.

Des emplois pourraient également être abolis. La somme de 36 millions $ représente environ 450 emplois, calculait Éric Bauce. Il serait toutefois surprenant que des postes de professeurs soient supprimés, le plancher d’emploi devant être respecté.

Finalement, M. Bauce a évoqué que certains choix de cours pourraient être réduits dans quelques programmes.

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