Manifestation du RODCD : 40 M $ en manque à gagner

Une manifestation organisée par le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) avait lieu à Québec vendredi dernier. Près de 300 personnes se sont rassemblées pour dénoncer les coupes gouvernementales successives dans le financement des organismes communautaires.

Photo : Alice Chiche
Photo : Alice Chiche

Ce sont près de 40 M$ qui sont réclamés au ministère du Travail et de la Solidarité Sociale pour permettre aux organismes de poursuivre leur mission. Selon le Regroupement, les politiques d’austérité imposées par le gouvernement sont à la source du sous-financement.

L’un des manifestants, Guy Gauthier, est venu de la Rive-Sud de Montréal pour supporter le Comité Logement Rive-Sud. « Je suis venu à Québec pour défendre le droit au logement », soutient M. Gauthier. Des organismes communautaires de plusieurs régions du Québec étaient présents.

Manon Massé - Photo : Alice Chiche
Manon Massé – Photo : Alice Chiche

Au terme de la manifestation, devant l’Assemblée nationale, une pétition de 12 000 signatures a été remise à la députée Manon Massé, de Québec Solidaire. « Je viens féliciter les manifestants. Ces gens-là sont impliqués dans la défense de tous les droits. Je vais recevoir la pétition pour être capable de la déposer [en Chambre cette semaine] », a laissé savoir la députée avant de prendre la parole.

 

 

 

Les étudiants concernés

Quelques dizaines d’étudiants étaient du nombre des manifestants. Parmi eux, Lény Painchaud, de l’Université Laval, déplore le sous-financement des groupes communautaires et les implications de ces coupures sur les étudiants.

Pour Lény, les étudiants partagent généralement la réalité de ceux qui, dans la société, n’ont pas de moyens élevés. « Pour moi, c’est important de manifester, car le fait de financer les services rendus par ces organismes permet d’en diminuer les coûts et donc de les rendre plus abordables », résume-t-il.

Auteur / autrice

  • Jean-Frédéric Moreau

    L’actualité évolue plus vite qu’il n’est capable de la suivre… Et cela l’ennuie parfois. Certes, ce nouveau diplômé en science politique et philosophie ne manque pas de discuter politique autour d’un breuvage houblonné. Épicurien sur les bords, au caractère rationnel, les questions fusent sur tous les sujets. Il troque désormais son micro (il co-animait L’heure juste sur les ondes de CHYZ 94.3) pour l’énergie de la salle de rédaction d’Impact Campus.

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