Michelle Obama inspire la jeunesse à Québec

C’est dans une conférence empreinte de confidences et d’humour que l’ex-première dame des États-Unis, Michelle Obama, a tenté de guider la jeunesse dans ses choix lors de son passage au Centre Vidéotron, le 23 septembre dernier.

À propos de son propre parcours et de sa vision de la vie, Mme Obama s’est entretenue avec l’entrepreneure, Christiane Germain, devant une salle comble et intéressée d’environ 8000 personnes. En tant que promoteur de l’événement, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec espérait attirer 10 000 visiteurs.

Avec des thèmes tels que la place de la femme au sein de la société et l’acceptation de soi, le plus clair de son message s’adressait aux jeunes femmes, même si la vie de mère de famille et le rôle des hommes ont également été abordés. En référence à son autobiographie, Becoming, vendue à plus de 13 millions d’exemplaires dans le monde, elle a survolé son enfance vécue dans une famille modeste de Chicago.

Elle a d’ailleurs raconté que malgré leurs moyens financiers plus restreints, ses parents ont d’abord investi dans son avenir et dans celui de son frère, en leur payant des études. L’avocate de formation s’est souvenue des moments difficiles traversés alors qu’il lui a fallu avouer à sa mère que «le droit la rendait triste» et que malgré tout le prestige rattaché à son succès, elle n’était pas heureuse.

En s’adressant aux jeunes, elle a rappelé que c’était normal de ne pas savoir complètement ce qu’ils désirent faire de leur vie, elle qui affirme «avoir atteint le meilleur d’elle-même à 55 ans».

«Young people need to feel the power

that they can do anything.» – Michelle Obama

Une nouvelle vie

Le cours de son existence a été bouleversé au moment où les discours de son mari, Barack Obama, ont commencé à circuler et qu’il a choisi de se présenter à la présidence des États-Unis. Mme Obama a raconté son passage d’une vie normale à une vie «dans une bulle» à la Maison-Blanche et encore à ce jour, alors qu’elle estime ne pas avoir mis les pieds dans un magasin en 12 ans.

Elle n’a pas caché ses craintes reliées au fait que cette nouvelle vie en tant que femme et mère de famille la feraient sortir de sa zone de confort. Même s’il lui est passé par la tête d’abandonner la campagne afin d’assurer sa protection et celle de ses filles, âgées de 6 et 10 ans à l’époque, la dame toujours engagée politiquement a justifié son choix de supporter son mari «pour ne pas faire preuve d’égocentrisme et pour ne pas priver la population des bonnes choses qu’il [Barack Obama] avait à apporter».

Ce rôle de premier président afro-américain comportait, selon ses dires, son lot de défis à relever et de pression à supporter. «Il faut savoir abandonner quelque chose qui nous rend confortables pour en arriver à quelque chose qui nous rend heureux en dehors de notre zone de confort», a-t-elle ajouté.

Michelle Obama a également fait preuve de fierté en se réjouissant de sa chance d’avoir eu le spotlight pour prouver principalement aux futures générations que «ce n’est pas la couleur de peau qui détermine les capacités».

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