Eau embouteillée à l’UL : Un poisson d’avril d’Univert Laval

Après avoir annoncé sur les réseaux sociaux que l’UL bannirait toute forme de vente d’eau embouteillée sur le campus vendredi dernier, Univert Laval l’a admis: il s’agissait d’un poisson d’avril.

« Ça a été fait dans le but de faire réagir l’Université et de relancer le débat sur la question », indique la coordonnatrice générale de l’organisme, Cynthia Legault. Celle-ci souligne que l’exercice ne visait pas à choquer l’administration, mais bien à sonner l’urgence d’agir sur ce « fléau environnemental ».

On pouvait lire, dans ledit communiqué, que le vice-recteur exécutif et au développement, Éric Bauce, ferait l’annonce de cette nouvelle mesure au début de la semaine prochaine lors d’un point de presse, en compagnie des membres du jeune comité.

Univert Laval espère avoir eu un impact sur les négociations avec l’administration, qui sont au point mort depuis un certain moment. « L’Université continue de refuser nos demandes, précise la coordinatrice. Ça a été évité à plusieurs reprises et les discussions n’ont pas été relancées dernièrement. »

Contexte de course au rectorat

Le jeune comité entend maintenant profiter du contexte de course au rectorat qui se déroule actuellement sur le campus. Lors du débat du 5 avril dans l’Atrium du pavillon Alphonse-Desjardins, tous les membres seront présents pour poser des questions aux candidats sur leur manière de voir cet enjeu.

« Actuellement, l’argument qui est donné est assez fermé, poursuit Cynthia. On nous dit que c’est pour donner le choix, parce que sinon les étudiants vont prendre une boisson gazeuse. C’est vraiment ça la réponse. »

Il faudrait, selon elle, planifier des rendez-vous avec le département chargé du développement durable à l’UL pour tenter de comprendre toutes les raisons derrière le refus. « On tient à rappeler qu’ailleurs, dans plusieurs écoles, comme le Cégep Sainte-Foy, l’eau embouteillée est déjà interdite et que ça peut très bon fonctionner à l’université. »

« Le bon moment »

Le projet de ventes de bouteilles de verre de Kombucha, qu’Univert Laval a entrepris en décembre dernier, fonctionne d’ailleurs très bien, aux dires de l’étudiante.

« Je dois admettre qu’avec la grève, qui s’est heureusement réglée, on a eu de gros problèmes, parce qu’on ne pouvait pas aller laver nos bouteilles, lance-t-elle. Sauf que même là encore, les gens en demandaient, et ça m’amène à croire que les étudiants sont prêts à consommer de cette manière. »

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