Pendant que la plupart des étudiants se remettaient des températures glaciales et d’un temps des fêtes mouvementé pour certains, la délégation des Jeux du Commerce de l’Université Laval faisait face à la musique, lors de la 30e édition de cette compétition qui se tenait cette année à l’École de gestion John Molson, à Montréal.
Pour une deuxième année d’affilée, la troupe lavalloise a décroché la troisième place, derrière l’École de gestion John Molson et le HEC de Montréal.
La compétition annuelle, qui en était à sa 30e édition cette année, regroupe les meilleur(e)s étudiant(e)s des différentes universités canadiennes. Au total, c’est 13 universités et plus de 1500 étudiants qui se sont réunis dans la métropole du 4 au 7 janvier dernier pour participer à différentes épreuves du domaine de l’administration.
En passant par des cas de comptabilité, de fiscalité, de gestion des ressources humaines et d’innovation entrepreneuriale, les équipes formées de trois étudiants avaient trois heures pour élaborer un plan ou résoudre un problème et ainsi se démarquer des autres. La première journée était consacrée à la cérémonie d’ouverture, les deux suivantes aux compétitions, tandis que la dernière journée était réservée à la remise des prix et à la célébration de plusieurs mois de travail.
Long processus de préparation
Avant de se rendre au point culminant qu’est la fin de semaine de compétition, le processus pour maitriser son épreuve est périlleux et demandant, explique Sébastien Cliche-Roy, étudiant de troisième année en administration et membre académique pour l’épreuve d’innovation entrepreneuriale. « Le recrutement débute au mois d’avril, soit huit mois avant la compétition. Certaines épreuves sont convoitées par plusieurs, ce qui implique de faire une entrevue pour ainsi sélectionner les meilleurs candidats possible », relate-t-il.
Les étudiants sélectionnés, puis ensuite regroupés sous une même épreuve sont chapeautés par des professionnels du milieu des affaires. « Les professionnels sont très valorisants par les conseils qu’ils nous donnent, mais aussi par le progrès qu’ils nous permettent de réaliser », rajoute Sébastien.
Une expérience enrichissante
Bien que le processus soit instructif pour les étudiants, la compétition, elle, l’est encore plus. Plusieurs entreprises partout à travers le pays se présentent aux Jeux du Commerce afin de trouver le potentiel prochain employé qui saura les séduire. Il s’agit alors de celui, ou celle, qui fera la meilleure impression lors des compétitions, échelonnées sur une période de deux jours. « Des entreprises comme Labatt et Metro arrivent avec un vrai mandat ou projet, et l’équipe la plus originale ou celle qui se démarque le plus obtient une très belle reconnaissance, oui, mais surtout la chance de discuter avec les membres de l’entreprise qui sont souvent de hauts dirigeants », explique le jeune homme.
Pour sa part, Sébastien et son équipe sont arrivés à la 2e place du cas d’innovation entrepreneuriale, leur permettant ainsi de monter sur le podium et de se faire remarquer : « C’était très satisfaisant de voir notre travail des huit derniers mois récompensé de la sorte ».
Outre le cas d’innovation entrepreneuriale, les étudiants de l’Université Laval se sont entres autres illustrés en obtenant un podium dans le cas surprise, le cas interactif, gestion des ressources humaines et gestion des opérations et logistique.