Amour illégal

De magnifiques photos sur les murs, du Daft Punk pour noyer le silence de l’endroit : tout ici ressort de l’ordinaire. Dans le menu sont séparés par l’appellation "Assiette du délinquant" les plats moins conventionnels et par Menu légal les repas un peu plus habituels. Nous voulons goûter à tout. Spécialement pour nous, le sympathique propriétaire, Luc, nous prépare un plateau dégustation.

En entrée nous avons un Tartare à l’huile de gingembre et graines de sésame, un fondant de Migneron et des ris de veau à la crème de miel et thym frais. Par quoi commencer? Les ris de veau étaient saisis à point et la sauce rendait le tout délicieux. Le fondant de Migneron et la compote de dattes maison qui l’accompagnait s’harmonisaient parfaitement et le Tartare avait une petite touche asiatique qui devenait déroutante lorsqu’on le mélangeait avec les échalotes frites.

Ce n'est pas fini, notre hôte renchéri. Cette fois on pouvait gouter un risotto au canard confit et champignons du Québec, des linguines carbonara et une joue de bœuf à la bière. Une deuxième vague de délices déferlait sur nous. Seul le risotto était un peu trop salé.

Pour dessert, notre appétit avait atteint sa limite, nous nous sommes contentés d’une crème brûlée à deux. Celle-ci avait un bon goût d’Amarula, mais la texture n’y était pas. 

Loin d’être déçu, on apprend en avant-première qu’ils serviront un menu spécial pour la Saint-Valentin, des accords mets/vins probablement. De quoi nous inciter à revenir.

Crédit photo : Hubert Gaudreau

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