À peine entrée, me voilà charmée. Un couple se remémore des souvenirs en se délectant de la table d’hôte du soir; des collègues trinquent au bar sur fond de musique lounge; des copines se racontent leurs dernières péripéties autour d’une bouteille d’importation privée. Des ardoises font mention des spécialités de la maison, dont la trilogie de Tartares. Appétissant. Les serveurs valsent avec des plats s’apparentant à de véritables œuvres d’art comestibles. Alléchant.
Le temps de s'installer, on sirote d’excellents martinis. Et pour ceux qui sont des adeptes de bière, une sélection d’une trentaine de variétés n’attend qu’à être dégustée. N’arrivant point à nous fixer, nous partageons une entrée de tapas ̶ pouvant aussi faire office de plat de résistance – composée de Tartare de thon, fondu de chèvre, rouleau impérial et ris de veau au porto. Le dernier de ce quatuor était particulièrement succulent. Pour les voraces, les portions ne pourraient que vous laisser sur votre appétit…
Mon ami se laisse tenter par la joue de veau braisée aux vin et crevettes grillées sur fèves de Lima au fenouil. Un qualificatif : divin. Le tout fondait littéralement en bouche. Pour ma part, j’ai opté pour le mahi mahi grillé. La sauce au beurre, wasabi et estragon mêlée aux juliennes de mangue à la lime conférait un goût audacieusement agréable au poisson habituellement sec. Réussi, mais je reluque l’assiette de mon invité.
Résister à la tentation du sucré? Impossible, surtout lorsqu’un gâteau truffé sur croquant nappé d’un onctueux coulis chocolaté nous est présenté. Son pendant au fromage new-yorkais avec sa croûte biscuitée fait tout autant durer le plaisir de la cuisine du Urba…
Une adresse où je retournerais pour mieux me laisser tenter par la poutine au canard confit, les côtes levées au bourbon ou encore l’assiettée de tournedos de saumon… et un dessert, bien évidemment!
Prix pour deux : environ 75$
J’ai aimé: Le service très courtois de M. Vincent
J’ai moins aimé: La télévision
Note sur 3 : 2,6