J.A. Moisan
Je me fraye un chemin à l’intérieur. J’aperçois alors le comptoir de mets préparés que l’on peut déguster sur place pour emporter. J’observe attentivement les différents choix qui s’offrent à moi, mais je préfère aller explorer encore un peu les allées labyrinthiques du petit commerce.
Hubert Gaudreau
Les murs sont pleins de petites trouvailles fantastiques. S’entassent sur une étagère des dizaines de vinaigres balsamiques différents et, un peu plus loin, une section entièrement dédiée aux épices. Cela donne d’ailleurs envie de s’approvisionner. Pour terminer mon périple déambulatoire au cœur d’une des plus vieilles épiceries de la ville, je m’échoue devant l’étalage de thés et tisanes. On croirait qu’un cargo chinois est venu faire sa livraison la veille. Je retourne au comptoir des plats faits sur place. Je pointe la salade d’Antipasto, je demande qu’on me la serve dans un petit contenant de plastique pour emporter. Je mets aussi la main sur un ciabatta calabrese. Les viandes qui s’y trouvent (calabrese, salami de Genes et jambon suisse) forment un mélange salé à point et légèrement fumé. Le pain Ciabata est frais et la moutarde de Dijon vient relever le tout parfaitement. La salade d’Antipasto est tout simplement délicieuse. Les artichauts, les aubergines ainsi qu’une variété intéressante de champignons apportent une certaine douceur. Les piments forts, les cornichons et les olives viennent quant à eux agiter les papilles. Le tout mélangé avec la vinaigrette maison et l’huile d’olive se dévore en un clin d’œil.
Je repars et me dis que cette petite épicerie de quartier bien sympathique semble oubliée par le temps, mais que je ne suis pas prêts de l’oublier.
$ : sur le pouce
2 coupes : belle qualité
Ce que j’ai aimé : la diversité des produits
Ce que j’ai moins aimé : Léger manque de charisme des employés