Dans une petite ferme isolée dans les bois au creux de la vallée du Saint-Laurent, la veille du jour de l’an 1800 se prépare. Espérance veille avec ses trois enfants en attendant son mari, parti au village pour acheter du matériel. La tempête tombe brutalement. L’inquiétude monte à mesure que la lumière descend. Puis vient ce qui pouvait arriver de pire : des Collets rouges.

Thriller à la sauce 1800

Dans une petite ferme isolée dans les bois au creux de la vallée du Saint-Laurent, la veille du jour de l’an 1800 se prépare. Espérance veille avec ses trois enfants en attendant son mari, parti au village pour acheter du matériel. La tempête tombe brutalement. L’inquiétude monte à mesure que la lumière descend. Puis vient ce qui pouvait arriver de pire : des Collets rouges. 

Mathieu Massé

Courtoisie - Télé ciné Action IncL’intrigue principale se joue à savoir ce qui se passera ( ou non ) entre Espérance et les cinq Anglais qu’elle héberge « gracieusement » pour la nuit. Le capitaine, joué par Lothaire Bluteau, tient un rôle de chien de garde entre ses hommes en manque de chair féminine et la jolie Espérance. Bien vieilli depuis Le Confessionnal où il avait été dirigé par Robert Lepage, Bluteau joue à merveille le Britannique vertueux. Isabelle Guérard est aussi excellente dans son rôle de fermière désemparée devant l’arrivée de l’Ennemi.

L’aspect technique du film est intéressant, car à mesure où les choses dégénèrent pour Espérance, la stabilité du plan de caméra s’affaisse également. On part d’une image bien léchée et de scènes filmées sur trépied à des flous volontaires et une caméra épaule bien supportée par un rythme qui s’accélère dans la deuxième moitié du long-métrage.

Avec une double fin plus ou moins assumée, on peut se demander si Martin Doepner n’a pas voulu leurrer le public avec un film qui finit faussement bien… ou vraiment mal.

Film à voir si on est tanné des films d’époque sans éclat. De toutes façons, on est bien loin du 15 février 1839 de Falardeau.

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