De l’eau en photo

«L’idée est venue du fait que nous sommes un peu tannés que lorsqu’on parle d’environnement, il faudrait avoir une autorité quelconque pour que ça ait de l’impact, explique spontanément Andréanne Masson, organisatrice de l’événement. Nous avons voulu permettre à la communauté universitaire de s’exprimer, de se mobiliser et de se rendre plus actives. L’environnement, c’est tout le monde.»

Aucune sélection
L’année dernière, une cinquantaine de participants avaient joint la cause. Aucune sélection n’a été faite dans le cadre de l’exposition. «Ça irait à l’encontre de nos propos de ne pas prendre tout le monde. Ce n’est pas un concours de photos professionnelles. Toutes les photos vont être là. On va en avoir 300, on va les faire rentrer. Ça va être le bordel, mais ce n’est pas grave, on va les faire rentrer pareil !», explique-t-elle.

Derrière l’image
On pourra voir, près des photos, une description des circonstances dans lesquelles elles ont été prises ainsi que la vision des exposants sur l’environnement. Dans une ambiance sympathique, une multitude d’informations ainsi que des trucs simples et banals pour améliorer l’environnement seront offerts : «Les gens entrent, voient l’exposition de photos, mais ressortent avec plein d’informations pertinentes à savoir. Ce n’est pas seulement artistique, mais aussi très informatif. C’était important pour nous», a précisé Andréanne Masson.

Écolo en tous points
Encore une fois cette année, la totalité des décors aura été créée à partir de matériel recyclé. «Nous avons vidé les gros contenants bleus de matériel recyclé et nous nous sommes amusés», rigole l’organisatrice.

L’exposition sera davantage axée sur l’optimisme. Loin de vouloir présenter un travail moralisateur, les deux organisateurs de l’exposition Phot’eau se sont encore promis cette année de rendre cet événement tout à leur image : optimistes, actifs et rigolos !
 

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