Méta musique

Déjà connus des milieux de la musique indépendante, le groupe originaire de Montréal promet un show énergique pour sa première prestation dans la ville de Québec. Même s’il évite les étiquettes, Méta Gruau produit un son électro-rock, de l’aval même de son leader, Julien Bakvis. Celui-ci souligne toutefois la sonorité particulière et l’approche expérimentale de la formation, un genre en vogue ces temps-ci.

Méta Gruau était auparavant le projet électronique purement individuel du batteur de la formation, Julien Bakvis. Son nom curieux vient d’ailleurs de cette période: «Tous mes morceaux commençaient par méta. Quand j’ai commencé à ajouter des guitares, des drums, ça faisait plus sale, métallique et froid. C’est une autre dynamique. Gruau, c’est pour ce côté-là, plus sale.»

Le projet a évolué il y a quelques temps avec l’inclusion d’une claviériste, Mélissa Di Menna, et d’un guitariste, Julien Michalak. Leur deuxième mini-album, Tibia Sauvignon, est précurseur d’un prochain opus. «On a un projet d’album, qu’on compose à trois. On est encore dans l’enregistrement, mais c’est un processus très long. On devrait s’attendre à une sortie à la fin du printemps 2009, si tout va bien», avance Julien Bakvis.

Méta Gruau, c’est aussi une démarche indépendante d’auto-production. À l’encontre de la tendance commerciale, les membres du groupe produisent eux-mêmes leurs affiches de tournée, leurs pochettes et leurs disques. Disposant d’un atelier de sérigraphie, le groupe ne vend pas que sa musique, mais également le bonheur d’obtenir un petit objet de tirage limité.

Les membres du groupe semblent bien contents de jouer pour la première fois à Québec, et également dans une université. Ils entendent bien mettre un peu de chaleur dans la nouvelle session d’hiver avec un son tout nouveau pour les étudiants de la Cité universitaire.
 

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