Ouvrir pour digitalism

 C’est Millimetrik, de Québec, qui devra relever ce défi. Pascal Asselin de son vrai nom fait sa place sur la scène électronique canadienne depuis déjà cinq ans. Cette année s’annonce d’ailleurs des plus prometteuses, avec une nomination aux prix GAMIQ dans la catégorie album électro de l’année pour son dernier opus, Northwest Passage’s New Era.

L’expérience de Millimetrik est des plus diverses. Entre des prestations dans les bars et les salles de spectacles, parfois accompagné d’une contrebasse et d’un violoncelle, on peut également l’apercevoir en train de performer un DJ Set ou encore dans des soirées raves. D’ailleurs, si vous souhaitez le revoir après le Show de la rentrée, sachez qu’il ouvrira le rave Blacklight 4, le 31 octobre prochain. Surveillez, également à Québec, une soirée organisée par le festival de musique Antenne-A durant lequel les artistes émergents de la province, dont Lesbo Vrouven, reprendront à leur sauce plusieurs pièces de Millimetrik.

C’est en format DJ Set que Millimetrik s’amènera à l’université la semaine prochaine. Pour sa prestation, Pascal Asselin enchaînera compositions, remix et autres. «Je vais glisser quelques-une de mes pièces à l’intérieur d’autres pièces de Dub-Step, d’électro et autre, précise-t-il. Un deux heures qui va commencer mollo et prendre de l’ampleur pour installer l’ambiance pour les groupes qui vont suivre.» Le tout s’accélérera donc jusqu’à culminer tout juste avant l’arrivée sur scène d’Holy Fuck qui suivra. La controversée formation torontoise d’électro-expérimental avait d’ailleurs clos la soirée du Show de la rentrée 2006 avec son amas de vieux claviers, de phonographes et de xylophones jouets.

We are wolves, groupe électro montréalais qui n’a plus besoin de présentation, succédera à Holy Fuck. Millimetrik est d’ailleurs très près de We are wolves, qui a remixé l’un de leurs morceaux, Walk away, walk. Finalement, la soirée s’achèvera sur le duo allemand Digitalism. Mondialement reconnue, la formation électro indie attirera sans doute des fans de partout au Québec, elle qui traverse rarement l’océan et encore moins pour venir dans notre Capitale-Nationale. Ce qui fait le grand bonheur de Pascal Asselin. «Quand j’ai appris que Digitalism venait à Québec, j’ai appelé tous mes amis, j’en revenais pas. En plus, je vais ouvrir pour eux!».

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