Amélie Veille présente le 25 septembre un spectacle intimiste, en formule
duo, au Théâtre Petit Champlain.
Photo: courtoisie
Avec un son folk, feutré et une poésie qui entraîne l’auditeur dans un univers où se côtoient amour, amitié, désillusion et quotidienneté, Amélie Veille taille discrètement sa place dans l’espace musical québécois. Après plus de deux ans à rouler sa bosse avec son spectacle Un moment ma folie, elle nous revient le temps d’une prestation revisitée.
Avec sa nouvelle formule intimiste, Amélie Veille avait envie de faire évoluer ses chansons. «Ce spectacle-là, c’est un peu un intermédiaire entre le spectacle Un moment ma folie et le prochain album», avance-t-elle. Nouveaux arrangements, nombreuses guitares et complicité palpable entre les deux comparses porteront cette prestation acoustique. On pourra bien sûr entendre des chansons de ses deux albums – album éponyme (2003), Un moment ma folie (2006) – mais également quelques covers et nouvelles créations.
Et que se passe-t-il pour la chanteuse après son passage au Petit Champlain ? Amélie Veille pourra ajouter un autre voyage en Europe à sa feuille de route déjà bien remplie. Elle s’envole pour la France à la fin octobre pour une série de spectacles encore en duo. Ensuite, retour au Québec, où elle se concentrera à la préparation de son disque, dont la sortie est prévue pour avril 2009.
«Plus ouvert», voilà la façon dont elle décrit son prochain album. L’artiste promet une création «autant personnelle, mais moins intime» que pour les albums précédents. «Il n’y a presque pas de chansons d’amour !», ajoute-elle en riant. Sur le plan musical, il y aura de nouvelles explorations et de nouveaux collaborateurs. Soulignons la participation de Stéphane Rancourt (Pascale Picard) et de Jérôme Hébert (Alexandre Désilets), qui apporteront une touche assurément plus pop et une ambiance planante au son folk d’Amélie Veille.
Le spectacle de jeudi au Petit Champlain sera l’une des dernières occasions de se laisser envelopper par la douce folie d’Amélie Veille en attendant l’opus printanier.
