Capsule historique : Un siècle de journalisme étudiant à l’UL

Le premier journal étudiant de l’Université Laval est montréalais. Édité à compter de 1895, Le Journal des étudiants est suivi de quelques autres publications jusqu’à ce que la succursale montréalaise de l’Université gagne son autonomie, en 1919. L’Étudiant, première publication de la succursale du Vieux-Québec, paraît quant à elle dès 1915, il y a tout juste 100 ans.

La presse étudiante de l’époque informe la communauté étudiante et la jeunesse instruite de la capitale. Si les journaux sont nombreux, ils opèrent tous selon une formule calquée sur les grands quotidiens : éditoriaux et chroniques en lien avec l’actualité, essais, comptes rendus d’évènements, critiques, écrits littéraires ou humoristiques, etc. Quant à l’actualité du campus, particulièrement les grands évènements et les fêtes, elle est souvent relayée par les journaux de la Capitale.

Au sortir de la guerre, la presse étudiante se veut plus fédératrice. En 1919, la Fédération universitaire fonde Le Béret, que remplace L’Hebdo-Laval 25 ans plus tard, pour réunir les associations autour d’une même publication. Le Carabin est fondé dans le même esprit en 1941. Le journal de l’Association générale des étudiants de l’UL, qui sera dirigé par Lucien Bouchard dans les années 1960, représente les intérêts des étudiants comme ceux de la communauté universitaire. En cela, il est l’un des précurseurs d’Au fil des évènements, qui voit le jour en 1966.

Dans les années 1970 et 1980, le journalisme étudiant bénéficie de la création de nombreuses associations étudiantes. Grâce à une aide financière prévue à cet effet, une quarantaine de groupes étudiants mettent sur pied leur propre publication. Apparaissent alors plusieurs journaux facultaires et départementaux, comme La Riposte (science politique), Aristide (droit) et Piast-Heure (administration), mais aussi des journaux à plus large spectre comme Impact Campus.

Auteur / autrice

  • Kim Chabot

    Journaliste culturelle dans l’âme et historienne de formation, Kim est passionnée par la littérature, les arts visuels et le théâtre. Elle aime découvrir de tout, des grands classiques aux projets artistiques de la relève. Pour elle, les scènes de l’Université Laval et de la Ville de Québec sont des gros terrains de jeux aux possibilités infinies. Elle nourrit aussi un grand amour pour la langue française, au grand dam de ceux qu’elle reprend inlassablement pour des « si j’aurais ».

    Voir toutes les publications
Consulter le magazine