Du 8 au 11 septembre derniers se déroulait la 11e édition du Festival de cinéma de la ville de Québec. La formule est reconnue pour célébrer le cinéma québécois, réunissant plus d’une quarantaine d’événements dans la capitale, le tout sous trois grands axes thématiques : Éclaté (Impérial Bell), Étoile (Le Diamant) et Illumination (Circuit Beauport et Musée de la civilisation).
Par Impact Campus
Niagara : célébrer la nostalgie
C’est au Diamant qu’a eue lieu la soirée d’ouverture de cette 11e édition du FCVQ, inauguré par Niagara, dernière proposition de Guillaume Lambert diffusé en première mondiale. C’est donc sous le thème de la nostalgie que s’est lancé le festival, avec un long métrage aussi attachant qu’unique.
Récits du monde
Une petite mention spéciale pour la représentation du programme Récits du monde à laquelle nous avons eu la chance d’assister au Musée de la civilisation, ce vendredi 9 septembre. Regroupant cinq courts-métrages, la séquence de visionnement offrait à voir une diversité des points de vue qui force cellui qui regarde à se mettre en posture d’écoute, d’ouverture, mais plus encore de dialogue. Alors qu’Amani, conte réalisé par Alliah Fafin, présente une narration qui s’incarne dans la corporalité et la gestuelle, le court-métrage d’animation de Tigris Alt Sakda, OrHoDa, nage quant à lui dans les rites et légendes pour mettre en place une narration du plus grand que soi, du sacré. De leur côté, Chiatura de Toby Andris, Aska de Clara Milo ainsi que Free Fall de Emmanuel Tenenbaum questionnent tous les trois les limites de l’intuition, de la dernière chance, mais surtout les manières d’aborder, ou plutôt de confronter la vie après la mort sous ses différentes incarnations. Cinq visionnements touchants aux esthétiques forts et variés qui renouvellent les visions et les représentations de ce qui nous dépasse.
À bientôt
Cette année le FCVQ a joué la prudence au niveau des idées de grandeur, prudence que l’on comprend après deux éditions annulées pour cause de virus. C’était donc une version écourtée avec un peu moins de productions, mais qui laissait toutefois plus de place aux voix plus souvent marginalisées. L’an prochain, le directeur général, Martin Genois, souhaite retrouver un plus grand public avec les projections extérieures entre autres. Les dates seront peut-être aussi sujettes à changement, mais chose certaine, ce n’était qu’un aperçu de ce que pourra offrir le FCVQ l’an prochain.