Tous les éléments ont été réunis pour une soirée de cinéma réussie lors de la projection de courts-métrages organisée par le Festival du Cinéma de la Ville de Québec (FCVQ) le 5 septembre.
Maïs soufflé, jus de fruits et films de tout genre étaient au rendez-vous. Curieux et cinéphiles se sont partagé canapés et fauteuils dans le Grand Salon du pavillon Alphonse-Marie-Parent qui avait pris les allures d’un salon familial pour l’occasion.
C’était la première fois que le FCVQ organisait une soirée de projection à l’université. L’organisateur de l’événement et adjoint au marketing du festival, Samuël Roy, s’est même dit surpris de la popularité de la projection, alors que près de 80 personnes ont assisté à la représentation.
Six court-métrages d’une dizaine de minutes ont été projetés lors de la soirée. Issues de la sélection nationale, régionale ou locale, les œuvres étaient toutes très diversifiées, passant des romances d’adolescent à la vie de personnes ayant le visage figé en une horrible grimace.
Le public a aussi eu la chance de visionner le film d’Alexandre Isabelle, La partie, dernier récipiendaire du prix du public et de la bourse de création des cinéastes de Québec. Le court-métrage traite de la relation amoureuse d’un couple éprouvé par la maladie, alors que les spectateurs y suivent un homme et sa femme quadriplégique lors d’une partie de sucre familiale.
Changement de perception
Selon Samuël Roy, le festival est soucieux de se rendre plus accessible. « Les gens ont l’impression que le FCVQ ne s’adresse qu’à une clientèle super cinéphile, tandis que le festival s’adresse à tout le monde ».
L’une des façons de changer cette image consiste à attirer un plus grand nombre d’étudiants au festival. Bien que l’organisation du FCVQ ne prévoit pas refaire une soirée de projections à l’université cette année, elle a entrepris de nombreuses actions dans le but d’atteindre un plus grand public étudiant. « Les universitaires sont un public difficile à rejoindre. Ce n’est pas le premier public du festival, mais on aimerait que ça le devienne », indique M. Roy.
Pour y arriver, des mesures telles que la distribution de billets aux différentes associations, l’apparition d’un prix étudiant plus accessible, la création d’une soirée nocturne avec un « DJ set » ainsi qu’une présence lors du Show de la Rentrée ont été planifiées. Aussi, le festival travaille conjointement avec les différents programmes de l’Université afin de s’intégrer dans le corpus de certains cours, que ce soit par des projections spéciales ou par des projets spécifiques.
S’inscrire dans le cheminement
Le festival tente aussi de faciliter l’accès aux projections-conférences pour les étudiants, notamment pour ceux en cinéma. « On essaie d’y faire assister le plus d’étudiants possible pour qu’ils en profitent. Les réalisateurs font majoritairement partie de la relève québécoise, ayant souvent passé par le même parcours qu’eux. C’est une merveilleuse ressource pour leur apprentissage », conclut Samuël Roy.
Le Festival du Cinéma de la Ville de Québec se déroule du 13 au 24 septembre.