Gabrielle Roy en toutes lettres

C’est le 11 octobre prochain que le Cercle d’écriture de l’Université Laval ( CEULa ) lancera le quarante-neuvième numéro de L’écrit primal, sous le titre Gabrielle Roy et l’imaginaire des femmes. Impact Campus a rencontré Éric Leblanc, directeur de la revue.

Nathan Murray

Encore une fois cet automne, le thème révèle clairement l’alliance : pour le quatrième automne consécutif, c’est sous les auspices du festival littéraire Québec en toutes lettres que L’écrit primal paraîtra. Le lancement de la revue aura d’ailleurs lieu le vendredi 11 octobre prochain lors d’un 5 à 7 au studio P. Directeur de L’écrit primal, Éric Leblanc se dit grandement satisfait de cette collaboration renouvelée. Mariage de raison et de passion, ce partenariat offre en effet au cercle d’écriture et à la revue qui en émane une grande visibilité. « Une telle association nous permet non seulement de rejoindre le maximum d’auteurs de la relève, mais aussi de mettre de l’avant leur travail de la plus belle manière possible », précise Éric Leblanc, qui rappelle d’ailleurs que cette promotion de la relève littéraire de la capitale demeure l’objectif premier du CEULa.

Au-delà même du festival, cependant, la thématique s’imposait, puisqu’on souligne cette année le trentième anniversaire de décès de ce monument de la littérature canadienne. « Avec Gabrielle Roy, L’écrit primal rend hommage à une grande écrivaine, et poursuit une approche par auteur de la littérature et de l’écriture, déjà mise de l’avant en avril dernier avec la parution du numéro 48 consacré à Albert Camus », explique celui qui en est à sa deuxième publication en tant que directeur. L’écrivaine n’est cependant pas seule inspiratrice du propos. Si L’écrit primal 49comporte notamment une entrevue avec François Ricard, collaborateur et ami de Gabrielle Roy et détenteur des droits sur son œuvre, les textes rassemblés ratissent beaucoup plus large et explorent l’univers de la femme sous de multiples facettes : rapport au corps et à la sensualité, rôle de la figure maternelle… Éric Leblanc n’est pas peu fier du résultat : « Ce numéro dégage une belle originalité. Les auteurs ont éclaté les thématiques, ils ont exploré de nouveaux terrains… », constate-t-il. La promesse est belle : avec douze textes d’écrivains néophytes et cinq collaborations d’auteurs professionnels, L’écrit primal nouveau promet en effet bien des découvertes.

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