Bien que ce soit le début d’une nouvelle année, c’est l’hiver, il neige, il fait froid et la session s’amorce déjà. Il faut alors tenter de se changer les idées avant d’être envahis sous une pile de travaux. Quoi de mieux que d’en profiter pour remettre ses pendules littéraires à l’heure! Voici quatre nouvelles œuvres en ce début d’année.
Combien de temps encore? Gilles Archambault (Boréal), 17 janvier 2017
Avec Combien de temps encore?, Gilles Archambault accueille 2017 en se penchant sur la question de l’existence de l’homme. L’auteur propose sa vision du temps qui passe, ce qui reste des moments passés. À travers ses 24 nouvelles, Gilles Archambault s’interroge sur notre existence et les souvenirs qui s’y attachent. À savoir qu’est-ce que vivre? Qu’est-ce qu’avoir vécu? Que reste-t-il de tout ce que nous avons tissé comme liens une fois que nous sommes partis? Qu’arrive-t-il de l’amour semé, de l’amitié forgée? Bref, un recueil qui offrira une lecture qui promet une belle évasion en ce début de 2017.
Le sous-majordome, Patrick deWitt (Alto), 17 janvier 2017
Encore une fois, les Éditions Alto présentent un roman teinté en humour. Après le lancement de Santa d’Hélène Vachon en novembre, la maison d’éditions nous propose dans la même optique le nouveau roman de Patrick deWitt. Après Les frères sisters, l’auteur se lance, avec Le sous-majordome, dans une histoire à l’humour caustique. Le personnage principal, Lucien Minor, un homme rejeté des siens et qui ment comme il respire, voit les péripéties s’enchaîner lorsqu’il accepte le poste de sous-majordome dans la demeure de l’étrange baron d’Aux. L’auteur nous donnera, avec son nouveau roman, « une relecture alpine d’un conte des frères Grimm qui auraient forcé sur le schnaps », comme le souligne son éditeur. Le tout dans une ambiance qui se dessine comme intrigante et mystérieuse.
La maison suspendue, Hélène Poirier (Éditions David), janvier 2017
Hélène Poirier viendra toucher nos cordes sensibles en allant puiser dans les sentiments les plus purs et nobles : les liens qui unissent une mère à son enfant. La maison suspendue, son premier recueil de poésie, amorce 2017 avec le processus grandissant de ce qu’est la maternité. C’est le début d’une prise de conscience d’une nouvelle réalité, une expérience enrichissante qui nous fera voir une approche différente de la figure maternelle.
Saint-Laurent mon amour, Monique Durand (Mémoire d’encrier), 17 janvier 2017
Saint-Laurent mon amour reste dans la même lignée que Le petit caillou de la mémoire, le premier roman de Monique Durand. Saint-Laurent mon amour offre la chance de voir le fleuve Saint-Laurent se refléter sous différents angles. Dans cette optique, c’est par de multiples récits, autant diversifiés les uns que les autres, que l’auteur lui déclare son amour. Le livre se veut comme une « ode aux gens simples, jamais en représentation d’eux-mêmes, offerts comme un grand livre dont les pages tournent avec le vent du large », selon la maison d’éditions Mémoire d’encrier.