Dans le cadre des célébrations du festival Québec en toutes lettres, la première du parcours déambulatoire Volatil a entraîné, les 9 et 10 octobre, le grand public à la découverte de la toute nouvelle Maison de la littérature.
En plein milieu de la rue Saint-Jean, les visiteurs du Vieux-Québec se sont d’abord retrouvés face à des cages à oiseaux vides. Les volatiles, en symbole de liberté, étaient allés se percher un peu plus loin, devant l’Hôtel de Ville, d’où ils ont guidé les visiteurs vers le chemin du parcours.
Comme les oiseaux envolés de leurs cages, les mots sont sortis des livres et ont pris place dans la rue. Toute l’interactivité de l’art a été mise de l’avant pour l’occasion, mêlant interprétation vivante de textes et création en direct par les auteurs, poètes et bédéistes.
Le public a aussi été convié à participer à cette littérature performative. La petite foule rassemblée a pu chanter au karaoké extérieur avec des artistes comme Paule-André Cassidy, Marième, Claude Bégin, Karim Ouellet et Alaclair Ensemble. Certains se sont installés dans des tentes colorées pour écouter des récits de la littérature jeunesse. D’autres encore ont même pu se faire murmurer à l’oreille des fragments de poèmes par de drôles d’oiseaux de passage.
Un lieu pour la littérature québécoise
Le parcours s’est terminé par une visite de la Maison de la littérature, dont la nouvelle architecture tout en blancheur et en grands espaces ouverts signée par la firme Chevalier Morales, offre une ambiance à la fois épurée et conviviale.
L’endroit remplit plusieurs vocations : elle est à la fois bibliothèque et lieu de création et de diffusion pour la littérature québécoise. Elle accueillera d’ailleurs en résidence d’écriture, dès la semaine prochaine, une romancière et un bédéiste de Nantes, ainsi que deux Québécois : le bédéiste Paul Bordeleau et l’auteure Sophie Létourneau.
Selon cette dernière, ce projet unique au Québec est un tremplin exceptionnel pour les auteurs de la relève : « C’est un très bon moyen de créer des opportunités et un réseautage pour tous les écrivains, explique-t-elle. Le Québec est une pépinière de talents, et les gens de l’Institut canadien de Québec, [les gestionnaires de la Maison et du réseau de bibliothèques de la ville], offrent une quantité de bons programmes pour la relève. »
Cette dernière, qui est également professeure en création littéraire au département de littérature de l’Université Laval, ajoute qu’un projet pour les étudiants, en collaboration avec la Maison, est présentement en élaboration. Le projet étant sous embargo, elle ne peut nous en donner plus de détails pour le moment. Les précisions sont à venir.
La Maison de la littérature est située au 42 rue Saint-Stanislas, dans le Vieux-Québec. Pour connaître l’horaire régulier et le calendrier des activités à venir, consultez le www.maisondelalitterature.qc.ca.
