Photo : Hubert Gaudreau

O comme Ouellette

Photo : Hubert Gaudreau

Michèle O. a débuté sa carrière avec son violon. «Je vou­lais juste une grosse valise à moi, comme mon frère avec sa guitare.» C’est peut-être parce que son père était autrefois bassiste pour les Grooms ou parce que son frère était guitariste qu’elle a elle aussi choisi un instru­ment à cordes, si différent soit-il. À 14 ans, elle range son violon et opte à son tour pour la guitare : elle vient de décou­vrir Nirvana.

Deux ans plus tard, elle joint la formation anglophone d’ins­piration pop-grunge nommée Kill January, qu’elle quitte à 19 ans pour aller séjourner un an à Paris. À son retour, elle sera guitariste et choriste pour Elec­tric Voodoo Clan.

Malgré tout, la création lui manque. Elle commence donc à écrire en français. Michèle O. se fait connaître via Myspace et fait plusieurs apparitions dans les événements tels que FRIMAT, le Festival international de la chanson de Granby et les Fran­couvertes. En 2012, soit cinq ans après avoir débuté sa car­rière solo, elle lance son premier album intitulé Assise dans ma tête. On y retrouve treize chansons inspirées de tranches de vie, de « parcelles que tu figes dans le temps», précise-t-elle. Elle avoue que ses textes ne sont pas gais. «Pour éviter que ça sonne trop journal intime, j’accom­pagne mes textes tristounets de rythmes joyeux et entraînants.» Rusée, la Michèle…

Laurence Bombardier-Cauffopé


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