Un peu plus lourd qu’un film de filles
Ça se veut bon enfant, sans méchanceté, docile et mielleux. D’abord, ça parle d’amour. Ensuite, ça s’inscrit dans le cadre aseptisé du cinéma, celui des baisers sans fin de Casablanca ou celui des baises comiques d’American Pie. Le premier recueil de nouvelles d’Eveline Mailhot, L’amour au cinéma, sait charrier des histoires tout en délicatesse, lesquelles toutefois se déposent, trop souvent hélas, sur un lit de niaiseries.