Les membres de la section lavalloise d’Ingénieurs sans frontières (ISF) ont élu deux nouveaux visages à la présidence de leur groupe, le vendredi 25 mars au pavillon Alexandre-Vachon. Anne-Gabrielle Nolet et Étienne Bouchard ont été nommés les nouveaux co-présidents du comité.
Déjà à la fin du mois de mai, les deux étudiants en génie se retireront à Toronto, auprès des autres sections canadiennes, pour planifier la prochaine année.
Engagés dans l’organisme depuis leurs débuts universitaires, Anne-Gabrielle et Étienne voient en cette nouvelle opportunité une occasion d’exploiter la force d’un groupe très accessible. « La beauté de notre équipe, c’est l’ouverture, explique l’étudiant en génie industriel de 21 ans. Nous ne pensons pas tous de la même manière, mais les liens se créent rapidement dans un climat d’entraide. »
La section UL d’Ingénieurs sans frontières figure parmi les plus productives sur plusieurs plans. Le réseau de partenaires de la section est très vaste, selon l’étudiante en génie civil de 25 ans. « Par rapport aux 39 autres sections canadiennes, nous sommes l’une qui offre le plus d’ateliers de sensibilisation dans les écoles, affirme-t-elle. Notre contact auprès de députés est également très vaste. »
Deux gros projets sur la table
En mandat jusqu’en avril 2017, les nouveaux co-présidents prévoient notamment plancher sur l’acquisition de la certification équitable de Canadian Fair Trade Network pour l’UL. Obtenue par l’application de normes environnementales strictes et de conditions de travail décentes, cette homologation prouve une redistribution égalitaire pour le producteur et limite les inégalités dans son pays. « On vise vraiment à avoir cette certification d’ici la fin de notre mandat, car ça fait trois ans qu’on y travaille », résume Anne-Gabrielle.
La participation au Marathon des Deux-Rives, entre Lévis et Québec, figure parmi les projets estivaux de l’organisme. D’ici le 28 août prochain, avec sa thématique « Courir contre la pauvreté », ISF ULaval recrutera des membres pour son équipe de coureurs qui devront amasser des dons. Ceux-ci sont ensuite remis au groupe. « L’an passé, il n’y avait pas beaucoup de membres dans notre équipe, conclut Étienne. On vise plus d’une dizaine de coureurs cette année et on souhaite être présent à l’événement. »