Alexandre Lebel, étudiant à l’Université Laval, a deux passions : le Japon et la photographie. Il nous livre ici une vision très personnelle du pays du Soleil-Levant.
Alexandre Lebel
En 2012, j’ai décidé de m’envoler pour le Japon. C’était un rêve que j’entretenais depuis ma tendre enfance. Pourquoi? Je ne sais pas, j’adorais la culture asiatique en général et j’ai saisi une occasion d’y aller lorsque j’ai rencontré plusieurs Japonais à Québec. Malgré les guerres et l’influence étrangère, la culture japonaise a su persister à travers les âges. Il n’y a pas eu, ou alors très peu, de dilution culturelle durant les 2000 dernières années. Lors de ce premier voyage, j’ai subi un grand choc culturel, qui reste toujours inexplicable ou à tout le moins difficilement explicable par des mots. Puisqu’il m’est encore difficile d’expliquer ma première perception de Tokyo par les mots, j’ai décidé d’utiliser le merveilleux médium qu’est la photographie pour démontrer le fameux choc que beaucoup d’étrangers peuvent ressentir en y arrivant.
1. L’euphorie : Les premiers jours en arrivant dans un autre pays sont toujours fascinants. Le calme avant la tempête.
2. Après quelques jours, la surcharge de nouvelles informations culturelles et le trop-plein de population qui envahissent notre espace vital nous étouffent et en viennent même à nous étourdir.
3. Les moments de solitude sont fréquents. Le besoin de parler à certaines personnes qui peuvent nous comprendre est très présent. En particulier dans un pays où on ne peut lire quoi que ce soit.