Photo par Léonie Faucher

Photoreportage : Quand la nature profite de l’abandon

L’année dernière en novembre, j’avais proposé un photoreportage poétique sur des lieux où la nature avait repris ses droits sur les vestiges humains. Cette fois-ci, je me concentre sur les lieux abandonnés par l’homme et bientôt enterrés sous la nature. Terrains oubliés et avalés par la nature, constructions abandonnées puis réinvesties par la flore, les prochaines pages illustreront comment la nature reprend sa place lorsque l’homme déserte un espace.

Par Léonie Faucher, rédactrice en chef

 

Le terrain de jeu

En marchant dans les sentiers forestiers, je me suis aperçue de la présence d’un ancien terrain de jeux aux allures de film d’horreur. Je ne peux pas expliquer pourquoi les structures pour enfants sont toujours plus terrifiantes une fois abandonnées que les autres bâtisses. La culture populaire a sans doute exploité ce concept dans (trop) de films d’horreur et ça a programmé mon cerveau à m’en éloigner.

Photo par Léonie Faucher

 

Le bac à sable : Le sable a été un bon engrais pour ces pousses vertes. Le bac à sable est maintenant un écosystème accueillant maints insectes.

 

 

Photo par Léonie Faucher

 

 

La cage à poule : Décolorée avec un sapin qui pousse en plein milieu, cette cage à poule a sûrement connu des récréations amusantes. Maintenant, elle rappelle plutôt l’enfermement de ce sapin dans une cage.

 

 

Photo par Léonie Faucher

 

 

Module de jeu : Jouer dans ses jeux est toujours possible. Cependant, il faut s’attendre à en ressortir avec quelques tocs.

 

 

Photo par Léonie Faucher

 

 

 

Balançoires : Le mouvement de va-et-vient ne s’est jamais arrêté puisque le vent pousse toujours les morceaux restants.

Les terrains de sport

Les compétitions de tennis et de basket ont laissé place à la forêt et aux herbes. L’asphalte n’a pas surmonté les forces de la nature. Les espaces et les nids de poule ont été remplis par la végétation.

Photo par Léonie Faucher

 

 

Tennis : Un nouveau filet ou une nouvelle ligne de terrain naturelle s’est dressé sur le terrain de tennis.

Photo par Léonie Faucher

 

 

 

 

Basket : Le panier est tombé pour laisser la verticalité aux arbres à proximité.

 

 

 

 

 

Photo par Léonie Faucher

 

 

Parachute : Popcorn, le chat et la souris sont des jeux qui figuraient parmi les préférés du parachute. Maintenant, son tissu délavé est percé par les fougères.

 

Les structures

Lieux de rassemblements, les structures suivantes ont été abandonnées, et ce avant même le confinement.

Photo par Léonie Faucher

Piscine : Les eaux mortes de la piscine se sont noircies pour accueillir des baigneurs bactériens. La forêt s’est refermée à l’intérieur de la clôture. Les cabines abritent des oiseaux. Un nouvel écosystème a envahit cette zone presque devenue un insectarium.

Photo par Léonie Faucher

Escaliers : La nature a condamné ses escaliers. il faut trouver un nouveau passage vers la maison.

Photo par Léonie Faucher

Tuyau : Des eaux s’écoulaient à flot de ce tuyau. Maintenant il abrite de petites plantes prêtes à vivre dans son humidité et sa rouille.

Photo par Léonie Faucher

Nid d’oiseau : Cet abri sous lequel les barbecues affluaient est maintenant désuet. Un oiseau a décidé d’y bâtir sa maison.

Auteur / autrice

  • Léonie Faucher

    Passionnée de l'écriture, Léonie termine cette année son Baccalauréat en études et pratiques littéraires. Plus tard, elle vise l'enseignement de la littérature au collégial. Son parcours universitaire est marqué par son implication journalistique. Les mots et la photographie sont ses outils de prédilection. En tant que journaliste, les sujets sociaux, artistiques et les créations l'intéressent particulièrement.

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