Lorsque les mouvements Occupy ont explosé aux quatre coins de la province en septembre dernier, j’ai été étonné par le manque de réponses directes de la part des gouvernements provinciaux et fédéraux. Autrement qu’un mouvement d’occupation des lieux, leurs revendications étaient profondément sociales. Mais nos leaders ont été les principaux porteurs du syndrome /pas dans ma cour/ ou, en langage politique, /pas dans mes compétences constitutionnelles/. Les revendications dépassaient les villes, mais le problème a été traité comme une occupation municipale. Pour les grèves étudiantes et surtout pour les manifestations, retrouverons-nous les mêmes discours ? Que le gouvernement provincial, en la personne de Line Beauchamp, préfère regarder ailleurs ?
Le ton est déjà donné alors que le bureau de la sous-ministre à l’Éducation a rappelé les « droits et devoirs » au corps professoral des cégeps et a demandé à ces derniers de franchir les piquets de grève. Il me semble que c’est déplacer le débat, et ce, dès le début des moyens de pression, en mêlant à ces discussions un tiers parti qui n’a pas à prendre position.
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Vous trouverez plus bas un courrier des lecteurs qui fait suite aux nombreuses réactions que nous avons reçu cette semaine concernant un de nos articles. Il s’agit d’un droit de réponse que tout étudiant de l’Université Laval possède par rapport au journal, quel que soit le dossier.
Écrit sur The Breakout de Will Driving West