Fébrilité, stress et fierté

Dès mon arrivée à Impact Campus au début de cette session, on m’a parlé d’un vent de changement qui se pointait tranquillement à l’horizon. La formule d’Impact Campus tel qu’on la connaissait allait possiblement changer de façon radicale, passant ainsi d’un journal hebdomadaire à un magazine mensuel. La tâche s’annonçait ardue.  Impact Campus, c’est plus de 30 ans de journaux hebdomadaires : on ne peut pas tout chambouler sans bien analyser toutes les possibilités envisageables. Plus important encore, on ne peut pas se lancer à l’aveugle sans un plan bien précis. Et plan bien précis nous avions. Pour une multitude de raisons économiques et pratiques, la transition vers un magazine semblait de plus en plus inévitable.

Après de longues délibérations, la décision fut rendue le mois dernier : Impact Campus deviendra un magazine mensuel à la session d’hiver.  L’optimisme et les idées de grandeur s’emparent de nous. Le projet utopique du début de session se concrétise. C’est l’heure d’agir.

Depuis ses débuts, l’idée du magazine était portée à bout de bras par Raphaël Lapierre, rédacteur en chef, Jean-Sébastien Doré, chef de pupitre aux arts et Laurence Ménard, directrice de la COMEUL. Ils assumaient l’entière responsabilité d’un possible avortement de l’aventure.  Ensuite, une fois le projet accepté, nous (les autres membres de l’équipe) avons été invités à nous approprier cette idée à notre tour. C’est ce que nous avons fait. Le magazine, c’est notre bébé et notre dada à la fois. Je porte ce projet à mon tour, tout comme Frederick Durand, Jean-François Latouche, Léa Martin, Julie-Anne Perreault, Xavier Pinard ainsi que tous les bénévoles-journalistes qui contribuent de près ou de loin à cette aventure. Le magazine se veut pour toute la communauté universitaire sans exception. Je vous invite à vous l’approprier à votre tour.

Je réalise que je m’apprête à sauter dans l’inconnu à pieds joints et je suis comme un enfant le soir de Noël. Je crois sincèrement que le résultat final sera grandiose. Le changement était inévitable et le timing plus que parfait. Je veux être fier du nouveau Impact Campus (disclaimer : pas que je ne suis pas fier de l’ancien).

Je serai franc avec vous, je suis énormément fébrile de voir le produit une fois terminé. Nous entreprenons une aventure pour le moins risquée. À viser trop haut, il arrive parfois qu’on se plante. Les questionnements et les angoisses sont là, mais je crois que ce sont de «bons» questionnements. Ils nous forcent à nous dépasser et à offrir le meilleur de nous-même. Je suis confiant que nous serons capables de livrer la marchandise et d’offrir un produit pertinent, novateur et intéressant.

Finalement, je veux prendre la peine de remercier toute l’équipe merveilleuse qui m’a accueilli à bras ouvert et qui m’a rapidement fait sentir que j’avais ma place dans le journalisme. Impact Campus, c’est une gang cool, carrément buzzant. Merci. On vous revient en force le 23 janvier.

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