On apprend de la part de Google, que les demandes d’informations personnelles des utilisateurs du moteur de recherche ont plus que doublées depuis l’année 2009. On parle de presque 25 000 demandes faites par des gouvernement pour «en connaître davantage» sur certains citoyens… au cours de la première moitié de 2013. Autre fait extrêmement surprenant: près de la moitié de ces demandes viendraient du gouvernement américain… Eh bien si on est surpris… Angela Merkel n’est pas seule…
Mais bon, est-ce si grave au fond? On viole la sphère privée des uns là bas, on veut empêcher les autres de porter le voile ici… une liberté en vaut une autre… et il faut croire que pour beaucoup, elle ne vaut rien du tout…
Encore là, à quel point est-ce si grave que la NSA sache que tel ou tel citoyen soit allé sur un site de pornographie ou bien sur les recettes de Ricardo? Sur 300 millions d’américains, 25 000 demandes de renseignements, j’imagine que ce n’est pas si pire. Et de plus, les demandes doivent être le moindrement fondées… espérons-le du moins.
Si j’étais un citoyen américain – et que je n’avais rien à cacher évidemment – j’ouvrirais tout grand mon historique rempli de recette de sandwich au jambon et de muffin au pot. Si c’est pour se sauver d’un 9/11 ou de n’importe quel attentat. Évidemment, tous ne pensent pas de cette manière. Il est aussi probable que bien des citoyens américains aient plus qu’un squelette dans leur placards. Regardez seulement dans notre propre cour: Laval et Montréal avec Vaillancourt et Tremblay… bourré de corruption. Toronto avec Rob Ford… bourré tout court…
Anyways, qu’on parle de libertés, d’égalité ou de ce que vous voudrez. Dans tout les cas, j’ai de plus en plus de misère à croire qui que ce soit…
Sinons, vous irez lire Impact Campus dans les prochaines semaines (cette semaine aussi là), en Science et Techno, Olivier Roy-Martin vous prépare un dossier sur les démarches d’une associations pour rendre Internet abordable à tous… association financée en partie par… (roulements de tambours)… le gouvernement américain.
(cynisme, injecte-toi dans nos veines…)