Le premier dimanche du mois de février n’aura pas déçu les sportifs de salon cette année. Même s’il y a eu des longueurs, la 51e édition du Super Bowl aura offert une fin de match forte en émotions dont on se souviendra longtemps.
Entre les ailes de poulet, les chips et les côtes levées, il y avait, d’un côté, Tom Brady, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, qui tentait de devenir le premier quart-arrière à remporter cinq championnats de la NFL en carrière et, de l’autre, les Falcons d’Atlanta.
Malgré un retard de trois possessions de ballon, tard au troisième quart, Brady a fait preuve de leadership pour permettre à sa formation de couronner une super remontée, en prolongation. Ses 466 verges de gains par la passe constituent un record pour une partie du Super Bowl.
L’histoire de Tom Brady est incroyable. Ça a pris du caractère pour inscrire deux records alors que son équipe ne s’en allait nulle part. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il faut se rendre à l’évidence que cette performance lui confère une place parmi les plus grands athlètes de l’histoire.
Tout ça est bien dommage pour le propriétaire des Falcons, Arthur Blank, qui s’est rendu sur les lignes de côté pour festoyer avant même que la rencontre soit terminée…
Spectacle de la mi-temps
Qui dit Super Bowl dit aussi spectacle de la mi-temps coloré. Cette année, c’est à Lady Gaga qu’est revenue la responsabilité de divertir la foule entre les deux demies. Elle a commencé sa prestation sur le toit du stade et l’a fini en sautant pour capter un ballon.
Entre temps, ses gros succès des dernières années y sont passés les uns après les autres. Bien enchaînées, les chorégraphies de danse ont permis à la foule de se laisser entrainer par la musique. Une prestation réussie, tout comme le match.