La présente élection fédérale coûtera très cher aux contribuables canadiens. Les dépenses atteignent les centaines de millions de dollars. Les taxes et impôts durement gagnés paieront pour cet exercice.
Récemment, un candidat libéral m’expliquait qu’il était dommage de mettre autant d’argent dans cette campagne. Cette réflexion est partagée par plusieurs citoyens, commentateurs, animateurs et journalistes partout au pays.
Ça coûte cher, les élections. C’est inévitable.
À les entendre parler, il faudrait une semaine d’élection, une présentation de chaque candidat, deux trois sondages et hop, on vote!
Dans une certaine mesure, ils ont raison.
La démocratie est le moins pire des systèmes et pour faire marcher la machine, il faut la nourrir à l’argent. C’est dommage, mais ça fonctionne comme ça.
Notre système repose ultimement sur la bonne foi et le consentement de tous ses membres. En fait, c’est une maison qui repose sur pilotis.
Des réformes démocratiques s’imposent. Notamment pour réduire l’influence de l’argent dans le processus de désignation démocratique des élus.
Toutefois, il est osé et malvenu de le faire en ce moment, surtout lorsqu’on est dans l’opposition et que la longue campagne payée à coups de millions avantage son parti.
L’exercice devrait se faire à tête reposée, dirigé par un comité indépendant.
Tiens, je viens de trouver un job pour les sénateurs…