Relâche et sacrifices

J’écris ce billet à la bibliothèque.

J’aimerais que ce soit ainsi parce que j’ai trop profité de ma relâche et que, maintenant, j’ai du rattrapage à faire. Mais il n’en est rien! Ayant sacrifié ma semaine de relâche, ma présence dans la jolie salle Argus de la bibliothèque n’est qu’une longue continuité de la semaine passée.

Je me souviens, au secondaire, quand il fallait troquer le mot « relâche » contre celui de « lecture ». Moqueries s’en suivaient: comme si j’allais vraiment lire durant ma semaine off! Jokes on me! maintenant rendue à l’Université où le sens de cette nouvelle appellation se fait bien sentir.

Si la mi-session a été pénible, il faut s’attendre à ce que la fin de session le soit encore plus. Je vois en cette semaine sans cours une occasion parfaite d’atténuer ce mal anticipé et de venir à bout des travaux, avant d’être moi-même au bout du rouleau.

Ne me cherchez plus à la dernière semaine d’avril: je fais mes examens et j’écoute Netflix. Pas question de m’embarquer dans mes longues rédactions! Je préfère prendre l’énergie de mi-session qu’il me reste encore, mais de moins en moins, pour l’économiser en fin de course.

C’est pour cette raison que j’ai fait de la bibliothèque ma deuxième maison la semaine dernière.

En plus, il y a tellement personne à l’Université pendant la relâche que tu peux trouver LA place de choix partout. Et même mettre les pieds sur la table, car le SSP prend lui aussi un break!

Sacrifier une semaine de congé peut sembler pénible, pas désirable et un peu sado-maso. Mais jokes on you! qui n’aura pas pris d’avance dans ses travaux et qui viendra se plaindre, en avril, de sa fin de session.

Certain diront qu’ils travaillent mieux sous pression… J’ai tendance à croire que ce n’est qu’une piètre excuse. Je ne peux pas m’imaginer comment il est possible de bien travailler quand on a cinq examens a étudier, des remises de travaux non-débutés, des exposés oraux, des travaux d’équipe… Je commence à comprendre maintenant pourquoi les étudiants finissent en quasi dépression à la fin de la session. C’est aussi mon cas et pourtant je m’arrange tout le temps pour avoir le mois d’avril le plus relax qu’il soit.

Bref. J’ai bien beau avoir manqué les premiers rayons de soleil presque printaniers de mars (qui furent, soit dit en passant, inexistants); si vous me cherchez à la fin avril, je serai sous le magnifique soleil du vrai printemps, riant dans ma barbe des cerneux n’en venant pas à bout de leur session!

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