« Faire rayonner l’océanographie au Québec »

118 personnes étaient réunies à Rivière-du-Loup, le 17 novembre, pour faire le bilan annuel des recherches scientifiques du regroupement interinstitutionnel Québec-Océan.

Rachel Hussherr

Du lundi au mercredi, professeurs et étudiants ont présenté les avancées de leurs projets de recherche en océanographie. De l’étude des phoques communs à la télédétection par satellites, les sujets ont été nombreux et diversifiés. Les représentants de l’UL y ont fait bonne figure.

Cette réunion est également une occasion pour les étudiants d’éprouver leurs qualités d’orateur puisque ces trois jours de conférences ont été clôturés par une remise des prix récompensant les meilleures présentations. Moritz Schmid, doctorant à l’Université Laval, a notamment reçu une distinction pour sa présentation à propos du « LOKI », cet appareil qui, une fois dans l’océan, permet de photographier en haute résolution les animaux microscopiques vivant en suspension dans l’eau.

Vulgariser l’océanographie

L’objectif principal de ce regroupement est « le développement des recherches de pointe répondant aux enjeux actuels, en particulier dans l’Arctique et le Saint-Laurent », comme le rapporte le dernier plan stratégique. Mais Québec-Océan souhaite également axer une partie de ses activités futures sur la vulgarisation de l’information scientifique. « On s’est rendu compte que la connaissance du public à propos des océans et sur ce qu’on fait est encore minime », expliquait, lors de la plénière du mercredi matin, Jean-Éric Tremblay, président de l’institution et professeur à l’Université Laval.

Québec-Océan constitue un regroupement coopératif et pluridisciplinaire qui réunit cinq universités québécoises (dont l’Université Laval), plusieurs ministères et des organismes non gouvernementaux. Il a pour but de faire « rayonner l’océanographie au Québec », précise Jade Larivière, professionnelle de recherche à l’Université Laval et membre de Québec-Océan.

Pour beaucoup d’étudiants du groupe, cette rencontre annuelle représente l’occasion de « diversifier leur réseau de contacts » ou encore d’obtenir « des avis nouveaux » à propos de leur projet de recherche. « Ça permet de voir qui fait quoi » ajoute Armelle, étudiante à l’université du Québec à Rimouski.

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