L’optique-photonique, c’est la science de la lumière. On lui doit notamment Le Moulin à image de Robert Lepage, la vision nocturne des caméras infrarouges, les soins de la peau par l’épilation au laser, mais aussi une foule d’applications en aérospatiale.
C’est aussi une industrie majeure pour la région de Québec : forte d’une trentaine d’entreprises et créatrices de plus de 2000 emplois. Cette science d’avenir est toutefois essoufflée par un manque de subventions de longue haleine et une faible mobilisation entre les entreprises. Cousin de la défunte Cité de l’optique, le Cercle de l’industrie optique-photonique visera en ce sens à dynamiser la croissance des entreprises à travers le financement, le partage d’expertise et de nouvelles opportunités
d’affaires.
Lumière sur 50 ans d’implication à l’UL
Les antécédents de l’Université Laval dans la formation en optique-photonique remontent à plus d’un demi-siècle. Son Centre en optique, photonique et laser célèbre pour sa part ses vingt ans. «Ce sont nos anciens étudiants qui alimentent aujourd’hui les entreprises dont est constitué le nouveau Cercle de l’industrie optique-photonique», relate Diane Déziel, agente de communication du COPL.
Si le Centre de recherche universitaire «orientait déjà ses recherches selon les besoins de l’industrie», Mme Déziel assure que son implication dans le CIOP demeurera la même, puisque, comme le soutient son directeur au développement des affaires, Pierre Grenier, le mandat du regroupement sera de «mettre l’expertise des centres de recherche au profit des entreprises».
La machine se met déjà en marche : les besoins des entreprises seront ciblés par le biais d’études d’opportunités au cours de l’été, puis les commandes aux centres de recherches pourront être passées dès l’automne, prévoit-on.
