Basketball féminin : Un gros, mais beau défi

Linda Marquis est formelle : l’équipe de basketball féminin du Rouge et Or n’a pas à rougir de sa présence au championnat canadien qui sera présenté du 12 au 15 mars au PEPS. Entrevue avec l’entraîneuse qui en est à ses derniers milles à la barre de la formation lavalloise.

Impact Campus : Quel bilan tracez-vous de votre participation à la demi-finale du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ)?

Linda Marquis : On ne peut pas dire que cela a bien été, parce que ce n’est pas le cas. Nous étions privées des services de notre garde Sarah-Jane Marois, un gros morceau de l’équipe. Dès le premier quart contre McGill, cela s’est fait sentir : nous avons figé, manquant ainsi maintes occasions de nous inscrire au pointage. Même si nous nous sommes bien rattrapées par la suite, il reste que les championnes en titre de la saison régulière et du circuit RSEQ ont fait une bouchée de nous.

I.C. : Quel est le moral des troupes à l’aube du coup d’envoi du championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC)?

L.M. : C’est sûr que nous avons dû calmer certaines inquiétudes après notre élimination en demi-finale la semaine dernière. Depuis, nous nous sommes réunies à quelques reprises et, malgré quelques frousses à l’entraînement [NDLR : deux joueuses se seraient blessées], tout va bien. Bien qu’elle soit jeune, notre équipe a du caractère.

I.C. : La tenue du championnat canadien à domicile est-elle un avantage ou un désavantage à vos yeux?

L.M. : Il y a certainement des plus au fait d’accueillir une si grosse compétition. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on accueille la crème de la crème du basketball universitaire féminin! Ceci étant dit, je pense que le fait d’être l’équipe hôtesse peut également nous être nuisible, dans la mesure où les projecteurs seront nécessairement braqués sur nous. Encore une fois, je m’en remets au caractère de notre équipe pour répondre à cette question.

I.C. : Selon vous, quelles équipes seront à surveiller lors de ce tournoi?

L.M. : Toutes! Nos sept adversaires représentent toutes de gros et beaux défis parce qu’elles savent toutes gagner. Que l’on pense aux quadruples championnes (Windsor), aux championnes québécoises (McGill) ou à n’importe laquelle des six autres formations engagées, elles sont toutes en mesure de s’imposer. Il existe une belle parité en basketball féminin au Canada. Ce sera un tournoi serré qui laissera place à un jeu différent.

I.C. : Qu’est-ce qu’on souhaite au Rouge et Or?

L.M. : De jouer à la mesure de notre plein potentiel. Nous sommes une équipe bourrée de talent et, si nous sommes capables de bien l’exprimer, nous pourrions nous rendre assez loin dans cette compétition. En tout cas, je crois en nos chances.

Auteur / autrice

  • Maxime Bilodeau

    Journaliste (beaucoup), kinésiologue (un peu) ainsi qu’amateur de sports d’endurance (jamais assez), Maxime œuvre au sein d’Impact Campus depuis 2013. Le journaliste-bénévole qu’il était alors a ensuite dirigé les Sports pour, finalement, aboutir à la tête du pupitre Société, une entité regroupant les sections Sports, Sciences & technologies et International. Celui qu’on appelle affectueusement le « gârs des sports » collabore aussi à diverses publications à titre de pigiste. On peut le lire entre autres dans Vélo Mag, Espaces, et L’actualité.

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