Le Challenge Bell jouit d’une excellente réputation sur le circuit de la WTA. En effet, les joueuses adorent venir séjourner à Québec le temps de quelques matchs. Jacques Hérisset, le directeur du tournoi, n’est pas peu fier de ce que le Challenge Bell est devenu depuis sa première édition en 1993.
Le Challenge Bell a remporté le prix du meilleur tournoi de sa catégorie (décerné par les joueuses elles-mêmes) à huit reprises en quinze années d’existence. «C’est sans doute notre approche plus humaine, notre côté accueillant typiquement québécois qui fait que les joueuses aiment venir à Québec», explique M. Hérisset. En fait, quatre éléments sont essentiels pour les joueuses qui participent à un tournoi. «Il faut qu’elles soient bien hébergées, qu’elle puissent bien manger. Ensuite, ce qui importe, c’est le transport et les terrains de pratiques», affirme M. Hérisset.
Interrogé sur le devancement du Challenge Bell l’an prochain, qui se tiendra à la mi-septembre, M. Hérisset n’entrevoit que les impacts positifs de ce changement. «Le Challenge ne sera pas le dernier tournoi de l’année et ça devrait nous permettre d’attirer plus de joueuses de gros calibre.» La bonne nouvelle, c’est que le tournoi se tiendra l’an prochain tout de suite après l’US Open de New York. «Québec se situe à 1h30 d’avion de New York. C’est un gros avantage pour nous. Il y a sans doute des joueuses qui voudront aller jouer en Asie, d’autres en Europe. Tout ce qu’on espère, c’est quelles voudront bien passer par Québec d’abord», résume M. Hérisset.