Le Rouge et Or a encore une fois offert une performance solide dans son match de samedi dernier contre les Carabins de l’Université de Montréal. Avec une seule partie à jouer au calendrier régulier, les Lavallois termineront vraisemblablement au premier rang qu’ils auront acquis avec du travail ardu au cours des dernières semaines. Le receveur Antony Dufour aura certainement aidé, sur le terrain comme dans le vestiaire, au succès des siens.
Celui qui a réalisé un record d’équipe avec un retour de 104 verges sur un botté d’envoi dans un match contre l’Université de Sherbrooke deux semaines auparavant est revenu sur la présente saison : « On a commencé plus ou moins bien, mais présentement, ça se replace tranquillement avec les retours de bottés. On trouve une cohésion avec les douze sur le terrain en même temps. On pratique beaucoup nos schémas de bloc, donc c’est de devenir plus à l’aise avec ça et, depuis les deux derniers matchs, ça va super bien », a-t-il affirmé après la partie de samedi.
Chaque année, l’un des objectifs premiers des hommes de Glen Constantin est de repartir avec le championnat canadien. Pour des joueurs qui en sont à leur première année avec l’équipe, il est sans doute apprécié de côtoyer des vétérans tels que Dufour afin de continuer la tradition d’excellence du Rouge et Or : « J’essaie de montrer le leadership. C’est souvent de parler aux recrues, de leur expliquer comment ça va fonctionner. D’autres fois, c’est de remettre les choses à la bonne place, de parler des petits détails, de dire aux gars de rester focalisés dans les pratiques et de mettre le cap sur un objectif à la fois. »
Le Rouge et Or : un rêve et un objectif
Pour le receveur qui faisait partie des Titans de Limoilou au niveau collégial, évoluer avec la formation lavalloise était un rêve et un objectif, lui qui est originaire de Québec. « J’ai toujours aimé le Rouge et Or. À partir de l’âge de 6 ans, j’avais des billets de saison avec mon grand-père ici. Anthony Dufour a également mentionné avoir commencé à œuvrer dans son sport au secondaire en plus d’en avoir pratiqué d’autres comme le hockey, le baseball et le golf. « J’en fais toujours autant, mais ça a débloqué avec le football. On n’a pas le choix d’être bon à l’école pour jouer au football, donc ça m’a motivé à continuer et je suis très content d’avoir fait ce choix », a-t-il ajouté.
Se concentrer sur le présent
Le jeune homme de 24 ans termine présentement un Baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire, un choix de programme qui s’explique par son amour des enfants. « Pour moi, ça a toujours été une motivation d’aider les jeunes à se développer. J’ai deux petits frères en bas âge et c’est facile pour moi de jouer avec des enfants, de les amuser. Je trouve que c’est important de motiver les jeunes à aller à l’école. Être un homme dans ce métier va certainement aider les petits garçons, surtout, à être motivés à aller à l’école et à être bons », a affirmé Dufour.
Malgré sa motivation envers ses études, le numéro 22 du Rouge et Or trouve difficile le jumelage avec son sport : « Ce n’est pas quelque chose qui est évident à faire et je travaille au travers de cela. On s’entraîne beaucoup, donc il s’agit de maximiser son temps, de faire en sorte que ce soit le plus structuré possible, d’avoir un bon agenda et de le respecter même si c’est difficile à faire. » Néanmoins, il mentionne que son année se passe plutôt bien et qu’il préfère ne pas penser tout de suite à ce qui va se passer à la fin de celle-ci : « En ce moment, je me concentre sur le présent. Je passe mes cours et ça va bien. Je me concentre vraiment sur l’école et le football. Je verrai après ce qui va arriver. »
Antony Dufour en est à une quatrième et dernière année d’admissibilité avec la formation lavalloise. Son objectif est ainsi le même que celui de son équipe qui tentera de répéter sa conquête de 2016 : « Je veux juste gagner toutes les parties, aider les gars à se développer et finir ici en champion, tant dans le vestiaire avec les plus jeunes que sur le terrain en levant l’objectif final à la fin de l’année. »
Une erreur s’est glissée dans la version papier d’Impact Campus du mardi 24 octobre. On aurait dû y lire « Antony » dans le titre et le corps du texte. Nous vous prions de nous en excuser.