Coin du coach édition Vanier : Entretien avec Blake Nill

IMPACT CAMPUS : À quel point êtes-vous surpris d’être de retour en finale de la Coupe Vanier, avec une équipe si jeune?

Blake Nill (entraîneur-chef) : En fait, on a perdu 8 de nos 12 partants en offensive, et 10 de nos 12 partants en défensive. Plusieurs croyaient qu’il allait s’agir d’une année de reconstruction pour nous, et je dois avouer qu’à certains moments j’y ai cru également. J’avais des doutes sur nos chances une fois rendus en séries éliminatoires, mais on n’a pas cessé de s’améliorer. Oui, je dois avouer que je suis surpris.

 

IC : Andrew Buckley a succédé avec brio à Eric Dzilewski au poste de quart-arrière après sa blessure au pied, j’imagine que c’est un des éléments qui vous a surpris?

BN : Andrew a fait un travail remarquable. Ce n’est pas facile de passer d’un job de substitut à un job de partant, pas seulement dans un aspect pratique, mais aussi parce que c’est un changement de mentalité, et il a très bien fait. Maintenant, on vient tout juste de m’apprendre qu’Eric [Dzilewski] a eu le feu vert des médecins, on devra prendre des décisions.

 

IC : Est-ce qu’on peut s’attendre à ce que Buckley commence le match quand même samedi?

BN : On le pense, oui.

 

IC : Votre offensive a très bien fait dans les derniers matchs, maintenant quelles sont les clés pour vaincre la meilleure défensive au pays?

BN : Je sais quelles sont les clés, je ne sais juste pas si on est capable de les mettre en pratique (rires). Ce qui m’impressionne le plus de la défensive lavalloise, année après année, c’est qu’ils appliquent une grande pression avec un minimum d’effectif ; ils n’amènent pas tant de blitz, et ont toujours une ligne défensive imposante. On peut les battre, mais il faudra être patient.

 

IC : Défensivement, sur quoi allez-vous concentrer vos efforts?

BN : Un jeu avec lequel ils ont beaucoup de succès depuis le temps où j’étais à St-Mary’s, c’est le « stretch play », ou le « outside zone » (jeu de course étiré du côté large du terrain). Leur attaque au sol est toujours menaçante, et si on arrive à les contenir je crois qu’on aura du succès.

 

IC : Vous avez participé aux deux finales précédentes de la Coupe Vanier présentées à Québec  (2009, 2010) sans jamais gagner, croyez-vous que la troisième fois est la bonne?

BN : En fait pour moi c’est la quatrième fois, le Rouge et Or nous avait battus en 2003 alors que j’étais à la tête des Huskies de St-Mary’s. Donc j’espère que la quatrième fois sera la bonne (rires)! Ce serait une victoire incroyable pour notre programme et pour nos joueurs. Mais pour ça, il faudra être préparés, et nous allons nous appliquer cette semaine.

 

IC : Parlant de préparation, vous sentez-vous inconfortable de devoir voyager jusqu’à Québec cette semaine?

BN : Et bien, notre préparation est différente ça c’est certain, d’autant plus qu’on ne peut pas amener toute l’équipe. On n’a pas notre salle de réunion habituelle non plus, même si on en a une. Non, c’est vraiment différent, mais écoute on ne se plaint pas, on est extrêmement contents d’être de la partie.

Auteur / autrice

  • Sébastien Desrosiers

    Chef de pupitre aux sports à Impact Campus et animateur à CHYZ 94.3, on peut dire que les médias étudiants ça me connait à ce point-ci. Je terminerai mon baccalauréat en communication publique à l’Université Laval (profil journalisme) au printemps 2014. À défaut de faire carrière dans le sport professionnel en tant qu’athlète, j'en ferai la couverture. En attendant, je suis également entraineur de basketball masculin au cégep de Sainte-Foy. « On manque 100% des lancers qu'on ne prend pas », a dit Wayne Gretzky un jour. J’essaie d’appliquer cette mentalité à tous les aspects de ma vie.

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