«La défaite contre McGill, ça nous a fouetté», a expliqué Jacques Paiement Jr, l'entraîneur-chef de l'équipe masculine. En effet, Bishop's n'a été en contrôle que dans les premiers instants du duel en employant une contre-attaque rapide ou fast break. Le Rouge et Or s'est repris en lançant de la ligne des trois points avec une efficacité remarquable. Déjà après un quart, les locaux menaient 29 à 16.
Les Lavallois ont exploité cet aspect du jeu tout le match. «Nous avons de bons shooters», a indiqué Paiement Jr. Sa formation a réussi 17 de ses 37 lancers de trois points, contre cinq en 21 pour l'Université Bishop's. «Ça fait du bien de marquer des points, d'avoir le contrôle. Le meilleur du Rouge et Or a été Jérôme Turcotte-Routhier avec 20 points, neuf rebonds et cinq passes. Jean-François Beaulieu-Maheux et Alexandre Prophète ont chacun marqué 18 points dans la victoire.
L'équipe de l'Université Laval regarde maintenant vers le match les opposants aux Stingers de Concordia vendredi prochain à Montréal. «C'est avec eux qu'on se bat pour la première place», a évalué l'entraîneur-chef du Rouge et Or.
Les moyens justifient la fin
L'équipe féminine de l'Université Laval connaît une bonne séquence depuis le retour des fêtes avec trois victoires en six parties, dont deux défaites ont été perdues dans les dernières secondes. «On est là. Notre focus est sur l'exécution et pas sur le résultat», a établi Linda Marquis, l'entraîneur-chef du Rouge et Or. Son équipe se devait d'ailleurs de gagner pour rester au quatrième rang, soit devant les Lady Gaiters, pour espérer participer aux séries éliminatoires.
Les Lady Gaiters ont été plus opportunistes que leurs rivales en début d'engagement, menant 18 à 17 à la fin du premier quart. Une tendance qui s'est inversée au second chapitre alors que le Rouge et Or s'est donné une confortable avance en marquant 24 points contre huit seulement pour Bishop's. Dans cette seule demie, Marie-Michelle Genois a marqué huit points, cueilli 11 rebonds et récolté six passes.
«Ce que j'attendais toute l'année»
Selon Linda Marquis, les Lavalloises ont démontré la force de leur caractère samedi au Peps. «Nous avons contrôlé les rebonds. Nous ne leurs avons pas donné de deuxième chance et on a pu voir la contribution de tout le monde, c'est ce que j'attendais toute l'année.» Marquis a notamment remarqué la tenue de sa défensive. «Nous les avons obligées à précipiter des lancers, il y avait une meilleure communication en défense.»
Notons que Catherine Groleau était absente de la rencontre en raison d'une commotion cérébrale subie vendredi contre les Martlets. Rien de grave, assure-t-elle, l'athlète devrait être en uniforme vendredi pour affronter les Stingers. Les deux équipes de l'Université Laval seront de retour au Peps jeudi le 17 février, alors qu'ils recevront la visite des Citadins de l'Université du Québec à Montréal.