La victoire du Rouge et Or face aux Carabins de Montréal, samedi dernier, crée l’égalité entre les deux formations à la première place du classement général du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
Le pilote de la formation lavalloise Glen Constantin ne cache pas qu’il aurait aimé finir la rencontre avec un différentiel de quatre points. Cette situation aurait accordé à son équipe la première place au classement du RSEQ. Il s’est tout de même dit très heureux de la performance de ses ouailles, après le match.
« Il n’y a jamais de game parfaite. Une victoire, c’est une victoire. Belle ou mauvaise, a win is a win. Ce n’est pas le jeu le plus glamour. On a fait des erreurs, mais on a démontré beaucoup de caractère et de résilience », lance-t-il, tout sourire. « Peu importe si on doit revenir jouer ici, les gars ont la confiance de pouvoir venir ici et de gagner », de renchérir l’entraîneur-chef.
Il s’agissait d’un soulagement pour lui, puisque le match prenait des allures de déjà vu, une sorte de « patern ». Après un départ en lion de l’offensive, le Rouge et Or a laissé son adversaire profiter de mauvais jeux pour égaliser la marque, puis de prendre l’avance. Le Rouge et Or n’avait pas remporté de match au CEPSUM depuis 2013. « On n’a jamais été déclassé ici, mais c’est certain que c’est un soulagement », admet-il.
Bien qu’il ne regrette pas le choix du dernier jeu offensif de la rencontre, l’entraîneur-chef des Carabins de Montréal, Danny Macocia n’a pas hésité à démontrer sa déception face au résultat. « C’est incroyable que ça finisse toujours sur les derniers jeux et que le pointage soit toujours aussi serré. Quand tu te trouves à une vingtaine de verges [de la zone des buts] et qu’il manque une demi-verge, on devrait être capable d’exécuter ce jeu-là et on ne l’a pas fait. On a payé pour », explique-t-il.
Fin de saison déterminante
Les points alloués par les deux formations au solde des huit rencontres de la saison régulière détermineront qui, entre l’Université Laval et l’Université de Montréal, terminera au premier rang du classement. Cette équipe obtiendra par le fait même l’avantage du terrain en vue des séries éliminatoires.
« Peu importe si on a l’avantage du terrain en séries, qu’on joue [les parties] ici ou chez nous, on va être là », soutient l’ailier défensif du Rouge et Or, Mathieu Betts.
Pour l’instant, Montréal a l’avantage. Les Carabins n’ont accordé que 67 points contrairement à 77 pour Québec. Toutefois, le calendrier régulier avantage les Lavallois, qui affronteront les Gaiters de l’Université Bishop et le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke.
« S’il faut qu’on accorde zéro point jusqu’à la fin et que vous nous dites que c’est ça qu’il faut faire pour terminer premiers, on va tout faire pour le faire. Est-ce que ça va être difficile? C’est certain. Surtout quand on sait qu’on va affronter Sherbrooke et McGill, deux équipes qui ont de bonnes offensives et qui sont capables de nous donner de la difficulté défensivement », soutient le secondeur défensif étoile des Carabins de l’Université de Montréal, Alex Cromer-Émond.
Du côté du Rouge et Or, Glen Constantin se dit confiant quant à la suite des choses. Il est prêt à affronter de nouveau les Carabins en séries éliminatoires. D’ici là, chaque jeu est important et il en est conscient.
« Ça va changer la manière dont on va coacher le reste de nos deux dernières games. Quand on détient une bonne avance, on fait jouer nos effectifs, nos jeunes. On va avoir une bonne discussion de staff pour voir ce qu’on va faire avec ça », accorde-t-il.