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Laurence Poirier-Viens : un rêve de jeunesse devenu réalité

Après avoir regardé les trois premières parties sur les lignes de côtés, Laurence Poirier-Viens peut enfin cocher un autre exploit à sa liste, lui qui disputait en fin de semaine un premier match de saison régulière. Même s’il n’a pris part qu’à quelques jeux, le jeune demi-défensif avoue être fier de sa performance, permettant ainsi à la troupe lavalloise d’enregistrer un troisième gain cette saison. Regard sur un joueur prometteur pour la tertiaire du Rouge et Or.

C’est avec un thermostat frôlant les 30 degrés et un soleil cuisant que l’équipe de football de l’Université Laval s’est présentée au Stade Telus-UL dimanche dernier afin d’affronter les Stingers de l’Université Concordia.

Soutenue par les applaudissements très présents des partisans, qui étaient près de 13 000 rassemblés aux abords du terrain, l’équipe de Glen Constantin a arraché une victoire de 12-8, conservant du même coup la deuxième position au classement.

Pour sa première partie en uniforme, Laurence avoue avec plaisir qu’il n’aurait pas pu demander un meilleur scénario. « Une victoire c’est bien, mais une victoire devant la foule locale, et surtout devant ma famille, ma copine et mes amis, c’est ce qu’il y a de plus plaisant », dit-il en souriant. Quant à la masse de partisans réunis pour le match, il avoue avec émotion qu’il s’agit d’un rêve devenu réalité. « Le feeling de sortir devant 13 000 personnes est indescriptible. »

Quant à sa contribution personnelle, l’athlète de 20 ans se dit satisfait du match qu’il a disputé. « J’étais sur la deuxième ligne défensive, alors je savais dès le début que je n’allais pas prendre part à tous les jeux. J’ai donné tout ce que je pouvais durant les divers moments sur le terrain et j’espère que mes entraineurs ont apprécié », explique-t-il.

Un parcours sportif aux nombreuses récompenses

Avant de jouer pour la « Grande Ligue » qu’est le football universitaire dans la province, Laurence Poirier-Viens s’est forgé une réputation qui le précède dans le sport. Il a passé trois années avec les Lasers de l’École secondaire De Rochebelle, avant d’être recruté par le Blizzard du Séminaire Saint-François. Gagnant du Bol d’Or en 2012 avec l’équipe Juvénile AAA, il a été nommé capitaine de cette même équipe l’année suivante.

Au niveau collégial, le demi-défensif s’est taillé une place en division 1 avec Les Élans du Cégep Garneau. Même s’il n’a pas remporté d’honneurs sportifs à ce niveau, il n’hésite pas à mentionner l’importance de chaque détail dans son cheminement.

« Mes trois années avec Les Élans ont été déterminantes dans mon développement comme joueur. Je me suis développé physiquement, oui, mais surtout mentalement, puisque le football se joue aussi entre les deux oreilles. »

Durant ses deux dernières saisons au Cégep Garneau, Laurence s’est vu octroyer par ses coéquipiers un des postes comme capitaine de l’équipe. « Être capitaine m’a permis de faire preuve de leadership, mais aussi de montrer l’exemple aux recrues et aux moins expérimentés, tout comme les joueurs de Laval le font avec moi cette année », ajoute-t-il d’un ton rassurant.

Faire sa place dans le vestiaire et sur l’alignement

Le rôle de recrue apporte la plupart du temps une certaine nervosité chez un joueur, tous sports confondus. Nouvelle équipe, nouvelle organisation et surtout de nouveaux coéquipiers. Bien que des amitiés se développent la majeure partie du temps, il n’en reste pas moins que certains joueurs luttent pour le même poste. Lorsque questionné à ce sujet, Laurence est sans équivoque sur le fait que les succès de l’équipe prônent sur tout.

« Sachant que la ligne est très mince entre être partant et ne pas être habillé du tout, la compétition devient très élevée, mais cela reste toujours une compétition saine, puisque nous avons le même but commun : celui de gagner la Coupe Vanier. »

Celui qui a travaillé d’arrache-pied en préparation de la saison ne laisse rien au hasard. « J’ai profité du fait qu’un des joueurs à ma position ne puisse pas jouer pour être sur l’alignement partant, mais je sais que les entraineurs m’ont choisi puisqu’ils croient en moi et voient mon implication constante envers l’équipe et le sport », conclut-il.

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