L’équipe de rugby féminin de l’Université Laval défait es Martlets de McGill

Les Martlets dépassées

L'équipe de l'Université Laval a débuté le match en force, exerçant une solide pression sur la défensive adverse. Karen Paquin a inscrit le premier essai de la partie, donnant les devants 5 à 0 aux lavalloises. D'un côté, la défensive des Martlets a peiné à freiner les attaques du Rouge et Or alors que celle de l'équipe de l'Université Laval a été très étanche, notamment en raison du brio de Julie Morin et de Marie-Ève Gauvin en défensive. «Elles étaient partout en défensive et ont mené le jeu en défense», a commenté l'entraîneur-chef du Rouge et Or, Bill McNeil.

À la 13e minute, Claudie Noël s'est échappée sur la gauche pour inscrire le deuxième essai du match. Cinq minutes plus tard, Charlotte Vallières-Villeneuve a profité d'une brèche au centre avant de remettre à Catherine Talbot qui a complété la poussée offensive avec un autre essai.

Le réveil de McGill
En deuxième demie, l'équipe de l'Université McGill a reconduit l'attaque en territoire lavallois. Brianna Gibson est parvenue à ouvrir la défensive du Rouge et Or pour se faufiler jusque dans la zone payante. Cette même Gibson a remis ça quelques minutes plus tard après avoir accepté une belle passe d'une coéquipière pour marquer son deuxième essai du match. Après le converti réussi par Stephanie Lynam, l'écart était réduit  à 15 points contre 12 en faveur des locales.

Charlotte Vallières-Villeneuve a assuré la réplique à la 59e minute. Puis, les Martlets ont remis beaucoup de pression sur le Rouge et Or, en tentant de traverser les cinq mètres qui les séparaient de la zone des buts pendant au moins cinq minutes. Claudianne Renaud a cependant intercepté une passe latérale des Martlets avant de filer seule vers l'autre extrémité du terrain. Rattrapée par sa poursuivante, elle a remis le ballon à Onienté K. Laflamme qui a aplati le ballon dans la zone des buts, coupant ainsi l'herbe sous le pied des Martlets.

«On a laissé McGill revenir dans le match. C'était intéressant de les voir puisqu'elles étaient endormies en début de partie. C'est une chance qu'on ai pu marquer 15 points à leur réveil», a constaté McNeil. «L'important c'est qu'on a réussi, mais, certaines lacunes en défensive sont inacceptables, il faut monter plus vite pour mettre de la pression. Lors de leurs deux essais, c'est ce qui s'est passé», a dit l'entraîneur en ajoutant que son équipe avait pourtant travaillé sur ce point pendant la semaine.

À mi-chemin dans sa saison régulière, le Rouge et Or affrontera Ottawa en fin de semaine prochaine. Pour Bill McNeil, la victoire de samedi dernier est une marche vers là où l'équipe désire se trouver, mais «beaucoup de travail reste encore à faire». L'équipe de l'Université Laval doit encore affronter les Stingers de Concordia le 10 octobre, la seule équipe qui est venue à bout du Rouge et Or jusqu'ici.

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