Malgré le fait que les trois équipes de volleyball féminines toujours en vie au Québec sont assurées d’accéder au prochain championnat canadien à Sherbrooke, le Rouge et Or et les Carabins désiraient atteindre la finale contre Sherbrooke la semaine dernière pour tenter de remporter le titre provincial. Les Lavalloises devront toutefois profiter du fait que trois équipes du Québec sont admises pour tenter d’être élues meilleure équipe au pays.
Raphaël Bergeron-Gosselin
C’est vendredi soir que s’amorçait la série deux de trois contre leurs rivales de Montréal et le Rouge et Or bénéficiait de l’avantage de jouer la première partie et la dernière, si nécessaire, devant ses partisans. En saison régulière, Laval avait remporté 3 des 4 affrontements entre les deux équipes, ce qui les plaçait favorites pour l’emporter.
Les Carabins ont toutefois su mettre tous ces désavantages derrière eux et sont venus surprendre les Lavalloises en 4 manches devant leurs partisans vendredi soir, au grand gymnase du PEPS.
Moins de 24 heures plus tard, les protégées d’Alain Pelletier devaient absolument l’emporter au CEPSUM si elles désiraient demeurer en vie.
C’est en démontrant beaucoup de caractère que les filles sont parvenues à forcer la présentation d’un troisième et ultime affrontement le lendemain à Québec en l’emportant en 5 manches.
L’année dernière, les Lavalloises avaient été prématurément éliminées en demi-finale provinciale contre les Martlets de McGill, et autant les joueuses que le personnel d’entraîneurs ne voulaient pas revivre cette situation. Malgré un bon début de rencontre et la première manche remportée, les locales ont baissé pavillon devant leurs adversaires en 4 manches.
Travailler sur nos forces
Suite à la rencontre, le pilote lavallois, Alain Pelletier, était visiblement déçu, mais pas découragé. Selon lui, les chances d’être sacrée meilleure équipe au Canada sont toujours présentes si les filles veulent mettre l’effort pour y arriver. «On n’a pas été en mesure de terminer les manches, et ce, en raison que nos forces habituelles sont devenues des faiblesses aujourd’hui», a expliqué Pelletier.
« Habituellement, le service et la réception de service sont nos forces. On le sait qu’on ne peut pas gagner seulement avec notre attaque. Aujourd’hui on a attaqué comme à l’habitude, mais on a mal réceptionné et mal servi » a-t-il renchéri.
Les filles bénéficient donc de deux semaines de congé avant le tournoi national. Il est évident qu’elles devront se tenir actives si elles désirent être de taille face aux autres équipes qui se présenteront à Sherbrooke. « Nous devrons pratiquer, mais également jouer des matchs. Nous devrons trouver des équipes qui pourront nous offrir un niveau de jeu semblable à celui que nous retrouverons au Canadien » a admis l’entraîneur.
Il sera donc possible d’aller encourager le Rouge et Or à Sherbrooke du 28 février au 2 mars lors de leur tentative de mettre la main sur le deuxième titre national de leur histoire. Le premier championnat a été remporté en 2006.