Le quart-arrière du Rouge et Or, Hugo Richard, est persuadé de voir son équipe connaitre à nouveau du succès cette saison. Selon lui, le retour de plusieurs vétérans et l’arrivée d’excellentes recrues placent le programme en bonne posture pour viser les grands honneurs.
La route sera longue d’ici la prochaine finale de la Coupe Vanier, le 25 novembre à Hamilton. Plusieurs adversaires tenteront de s’interposer pour empêcher la troupe de l’entraîneur-chef Glen Constantin de mettre la main sur le symbole de suprématie au Canada pour une 10e fois.
Or, en plein camp d’entraînement, Richard se réjouit de la compétition présentement installée à l’intérieur même du programme. Chaque joueur souhaite obtenir le plus de temps de jeu et cette situation les entraîne à vouloir repousser leurs limites.
« Ça, c’est la force du Rouge et Or. Honnêtement, on s’est battis sur la compétitivité. On est tous des compétiteurs à l’intérieur de l’équipe. Ça ramène le meilleur de tout le monde, que ce soit des vétérans ou des recrues. Ça augmente le calibre de l’équipe », considère-t-il.
Un avantage par rapport à l’an dernier
Contrairement à la saison dernière où plusieurs joueurs clés avaient quitté l’équipe, il y a une grande stabilité dans l’alignement en vue du début de la saison régulière. Le quart-arrière de quatrième année voit cette situation d’un bon œil.
« C’est sûr que c’est un avantage, surtout dans la cohésion de l’équipe. On se connait tous. Il y a beaucoup de recrues, mais le noyau est encore très fort. Alors c’est encore plus facile d’intégrer des recrues. Pour nous, ça va être de leur montrer notre attitude et notre façon de jouer. »
Cette année, la principale opposition devrait encore une fois venir des Carabins de l’Université de Montréal. Les autres équipes du Québec ne sont toutefois pas à prendre à la légère pour autant selon l’étudiant en génie mécanique.
Conférence à cinq équipes
Dans les derniers mois, le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke a procédé à une restructuration de son personnel d’entraîneurs. L’autre équipe de l’Estrie, les Gaiters de l’Université Bishop’s, se retrouve quant à elle dans la division des Maritimes. Les Redmen de l’Université McGill et les Stingers de l’Université Concordia ont pour leur part continué à prendre du poil de la bête.
« Sherbrooke, avec une semi-reconstruction, ça va être intéressant de voir quels changements ils vont apporter à leur équipe. McGill et Concordia, c’est des équipes qui progressent chaque année. Elles sont de plus en plus dangereuses », analyse le quart-arrière du Rouge et Or.