Universiades d’hiver : Cinq Lavallois représentent le Canada

Trois athlètes en ski alpin et deux athlètes en ski de fond du Rouge et Or se sont envolés pour Trentino en Italie, où ils prendront part du 11 au 21 décembre prochain aux 26e Universiades d’hiver.

Les skieurs alpin Simon-Claude Toutant, Laurence Vallerand et Maëlle Bergeron ont percé l’alignement de dix étudiants-athlètes canadiens et seront ainsi en action pour la première fois de la saison, littéralement. Les compétitions sur le circuit universitaire québécois ne commencent pas avant le 31 décembre, et ils n’ont évidemment pu s’entrainer en montagne au Québec cet été. « Ça peut être un obstacle, mais ce sont des athlètes de haut niveau, des athlètes avec beaucoup d’expérience », assure Mathieu Roy, entraîneur adjoint chez le Rouge et Or et entraîneur-chef de l’équipe canadienne à Trentino. « Il y a Simon-Claude [Toutant] qui a fait un camp d’entrainement par lui-même en France cet été, donc lui pourrait avoir un petit avantage sur nos filles, malgré que c’est première année avec nous. »

Le Rouge et Or aurait bien aimé emmener ses athlètes dans l’Ouest canadien pour dévaler les pentes cet été, un projet qui n’a toutefois pu se concrétiser faute de budget.  « On avait à peu près 4 séances d’entrainement physique en gymnase par semaine depuis juin. On fixe des exercices dans nos entrainements qui peuvent le plus ressembler au ski alpin possible », explique Laurence Vallerand, championne en titre du RSEQ.

Pour sa coéquipière Maëlle Bergeron, il s’agira d’une deuxième participation aux Universiades, elle qui avait pris part à la compétition à Erzurum en Turquie il y a deux ans. Elle avait pris le 52e rang en Super G, mais n’avait pas réussi à terminer les épreuves de slalom géant et de slalom.

Un top 10?
Les trois athlètes tenteront de reproduire l’exploit accompli par Simon Mannella en 2011. L’ex-Rouge et Or avait alors percé le top 10 à Erzurum en Turquie pour terminer en huitième place dans l’épreuve de Super G. Cela ne constituera pas une tâche facile, mais cinq jours d’entrainements en Italie avant le début de la compétition en plus de quelques descentes à Québec la semaine dernière devraient permettre aux skieurs de franchir les portes de départ en confiance mercredi.

« Si on faisait un top 10 ce serait exceptionnel, ce serait vraiment bon. Rendu là ce sont des centièmes, ce sont des dixièmes [de seconde]. Si tu es dans ta zone, tout peut arriver », déclare Roy.

« Je ne me fais pas d’objectif tellement précis. J’y vais une descente à la fois, une course à la fois, puis j’ai vraiment confiance en mon ski donc il arrivera ce qui arrivera. C’est sûr que pour moi un top 20 ou même un top 30 à la limite, ce serait vraiment quelque chose dont je serais fière », confie quant à elle Vallerand.

Ski de fond
Myriam Paquette et Camille Pépin se sont quant à elles taillé une place sur la formation de 12 fondeurs canadiens. Pépin en est à sa première année avec le Rouge et Or, et pourra certainement s’inspirer de Paquette qui a obtenu d’excellents résultats sur la scène nationale depuis un an. L’athlète originaire de St-Bruno a terminé au deuxième rang du sprint par équipe avec Catherine Auclair lors du Championnat canadien en avril dernier à Whistler, en Colombie-Britannique, avant d’y prendre le huitième rang au 30 km style libre.

Auteur / autrice

  • Sébastien Desrosiers

    Chef de pupitre aux sports à Impact Campus et animateur à CHYZ 94.3, on peut dire que les médias étudiants ça me connait à ce point-ci. Je terminerai mon baccalauréat en communication publique à l’Université Laval (profil journalisme) au printemps 2014. À défaut de faire carrière dans le sport professionnel en tant qu’athlète, j'en ferai la couverture. En attendant, je suis également entraineur de basketball masculin au cégep de Sainte-Foy. « On manque 100% des lancers qu'on ne prend pas », a dit Wayne Gretzky un jour. J’essaie d’appliquer cette mentalité à tous les aspects de ma vie.

    Voir toutes les publications
Consulter le magazine