Cette année, c’est ni plus ni moins l’Université Laval qui sera hôte du championnat canadien féminin de volleyball universitaire. L’équipe du Rouge et Or compte bien profiter de l’occasion pour remporter le prestigieux titre national à domicile. «La ligue est serrée au Québec, mais ça fait en sorte qu’une fois qu’on va être au canadien, on en aura vécu des bonnes parties et on sait qu’on est de calibre», indique la joueuse de centre du R et O, Myriam Adam.
L’avis de la joueuse rejoint celui de l’entraineur en chef, Olivier Caron et de la capitaine de l’équipe, Alice Cloutier. Chacun est satisfait de la saison qui vient de se terminer. «On a eu une belle saison, la ligue était serrée, on finit égal avec McGill avec 14 victoires et 6 défaites », affirme l’entraineur.
Myriam et Alice vont même jusqu’à déclarer qu’il s’agirait de l’une de leurs plus belles années au sein de l’équipe. « Pour moi personnellement, ça l’a été ma plus belle année de mes quatre ans à l’Université », lance la capitaine. C’est apparemment surtout le cas au niveau de la chimie de l’équipe. « Cette année, il n’y a pas beaucoup de filles qui sont parties, ce qui fait qu’on est vraiment plus soudée et ça paraît sur le terrain », souligne Myriam.
Avant d’arriver aux nationaux, les étudiantes-athlètes devront tout de même se battre pour la bannière RSEQ. À ce point, rien n’est encore gagné. «On a eu des belles victoires et il y a beaucoup de parties où on a perdu en cinq sets », affirme Alice, confiante des chances du Rouge et Or. Elle croit justement qu’elles ont pu apprendre de leurs défaites et que ça leur permettra revenir plus fortes pour les éliminatoires.
Demi-finale contre McGill
C’est face à l’Université McGill que devront d’abord se confronter les Lavalloises. « Ça va être des bons matchs, très serrés, mais ça peut aller d’un côté ou de l’autre », avoue Olivier Caron.
Contre les Martelets, les Lavalloises ont tout de même cumulé trois défaites sur les quatre parties jouées, mais dont deux étaient très serrées, se jouant en cinq sets. « En même temps on a gagné la dernière confrontation, je trouve qu’on a eu une fin de saison plus solide que McGill », nuance l’entraineur en chef.
Selon lui, il sera nécessaire que l’équipe maintienne un bon niveau psychologique et mental et qu’elle réussisse à conserver un bon rythme. « Quand on se met à douter, on se met à jouer en mode on ne veut pas perdre plutôt qu’en mode on veut gagner, il y a une grosse différence entre vouloir arrêter quelque chose et vouloir créer quelque chose », enchérit-il.
Cet esprit est déjà bien ancré au sein des joueuses qui semblent confiantes en vue de leurs premiers affrontements. « Des fois, on allait peut-être pas chercher le niveau qu’on est capable d’aller chercher », précise la capitaine. « C’est sur que c’est une bonne équipe qui ramasse beaucoup de balles en défensive », certifie de son côté Myriam.
Championnat canadien U SPORTS
L’UL a déjà une place garantie au championnat canadien comme il se déroule à domicile. L’autre équipe du Québec qui y participera sera soit celle qui gagnera les finales du RSEQ, ou celle qui se présentera contre Laval en finale, si les Lavalloises battent McGill. « On se prépare depuis longtemps, on sait que les équipes qui représentent le Québec vont bien performer », soutient Olivier Caron. Il croit que sa troupe peut aisément tirer son épingle du jeu.
Le Rouge et Or compte bien utiliser le fait d’être hôte à son avantage. « Ça va être dans les plus grosses foules qu’on a eues dans nos années universitaires. Je pense que ça peut juste plus nous crinquer et jouer devant nos fans, c’est sûr que c’est toujours vraiment le fun », se réjouit Alice.