La 53ième Coupe Vanier opposait le Rouge et Or de l’Université Laval et les Mustangs de Western Ontario, samedi. C’est devant 10 754 spectateurs que les ontariens ont remporté le septième titre de leur histoire par la marque de 39 à 17.
C’est toute une machine bien huilée qui s’est présentée devant les représentants de l’Université Laval. Dès la première séquence à l’attaque, les piliers de l’équipe ont démontré leurs savoir faire alors que le quart arrière, Chris Merchant, a conclu lui-même une longue série à l’attaque par un majeur tôt dans le match.
Les Mustangs prenaient alors les devant par la marque de 7 à 0 rapidement en début de match. Le reste du premier quart était ensuite l’affaire des unités défensives.
Limité à 13 verges par la passe, Hugo Richard a également été frappé à une occasion derrière la ligne de mêlée, lors du premier quart. Son opposant, Chris Merchant, a pour sa part complété quatre de ses sept passes.
Le #4 du Rouge et Or s’est ensuite relevé au deuxième quart, complétant neuf de ses quinze passes pour 99 verges. Or, il était trop peu trop tard : Western a réalisé une poussée offensive de 82 verges pour un autre majeur en début de deuxième quart.
Les Mustangs menaient alors 15 à 0. Rapidement, Hugo Richard amorce une longue série offensive à sa ligne de 32 et se rend jusque dans la zone des buts pour le majeur grâce à une passe de 28 verges à Benoit Gagnon-Brousseau.
Presque de retour dans le match, la défense de Marc Fortier devait alors limiter les Mustangs avec 2 :07 à faire au deuxième quart. Western a malheureusement profité de plusieurs brèches pour se faufiler jusqu’à la ligne de 27, marquant un point avec un botté de placement raté. À la mi-temps, le pointage : 16-7 pour les Mustangs de Western.
Deuxième demie
Après un spectacle de la mi-temps du groupe canadien The Trews qui a réchauffé la foule, le Rouge et Or a repris le ballon pour débuter la deuxième demie. C’est toutefois Western qui a marqué en premier dans ce troisième quart. Un touché de six verges par Cédric Joseph qui creuse l’écart 23 à 7 pour les Mustangs.
Ne lâchant rien, le Rouge et Or a réussi de peine et de misère à se rendre à la ligne de 34 verges pour effectuer un placement bon pour trois points. Était-ce encore possible ?
Dès le premier jeu au quatrième quart, Merchant a toutefois cloué le cercueil du Rouge et Or en complétant une passe à Cole Majoros de 32 verges bonne pour le majeur. C’est alors 32-10 pour les Mustangs.
Comme si l’avance n’était pas suffisante, Western réussit alors un autre touché par la course avec moins de dix minutes à faire au match. Une course de dix verges par le quart arrière qui marque son deuxième touché au sol du match. Déception dans le camp des Rouges sur le terrain. L’UL visait une 10e Coupe Vanier cette année.
Jamais dans le coup
La fin du match n’a donc été malheureusement qu’une formalité pour les représentants de l’Ontario vers la victoire. Désespéré, le Rouge et Or a tout de même réussi à marquer de derniers points en fin de match. Une course de deux verges pour Vincent Alarie Tardif. Le pointage final : 39-17 Mustangs.
Au cumulatif, l’Université Western demeure invaincue cette saison avec une fiche complète de 12 victoires et aucune défaite. Après la partie, Glen Constantin et Hugo Richard ont affirmé qu’ils « ont affronté une meilleure équipe qu’eux » lors de ce match.
« On y croyait jusqu’au 4e quart, mais aujourd’hui la meilleure équipe a gagné », dit l’entraîneur-chef de l’UL. Il souligne notamment les blessures, qui n’ont pas aidé dans le camp lavallois, et un quart-arrière adverse très précis, également.
De son côté, le receveur du Rouge et Or, Jonathan Breton-Robert, a mentionné que son équipe s’était tirée dans le pied en échappant plusieurs belles passes. « Il n’y avait pas de rythme dans le match, ajoute-t-il. On passe à l’étape suivante, la vie continue. » L’étudiant-athlète affirme toutefois avoir pris « personnel » le coup à la tête dont a été victime son coéquipier Marc-Antoine Pivin.
Richard a enfin souligné que « cette attaque (Western) pouvait marquer beaucoup de points », et qu’il aurait fallu s’inscrire au tableau plus tôt pour rivaliser avec autant de charge.